Pourtant considérée comme un chef d’oeuvre de l’art paléolithique, la statue de la Vénus de Willendorf a été censurée par facebook. Représentant une femme nue et plantureuse, l’image a été jugée comme « image pornographique dangereuse » par le réseau social.
Statue âgée de 25 000 ans
Mauvaise surprise pour Laura Ghianda. Il y a deux mois de ça, l’internaute avait posté sur sa page facebook une photo de La Vénus de Willendorf, une célèbre statue datant du paléolithique. La société a alors censuré l’image de son post pour utilisation « d’image pornographique dangereuse », une décision causant l’indignation de la jeune femme qui l’a fait savoir sur la plateforme : « Une trouvaille archéologique âgée de 25000 est un contenu dangereux pour Facebook. Inexplicable. J’ai essayé quatre fois de faire un recours contre leur décision, explique-t-elle sur un nouveau post, c’est une honte et cette censure doit être contestée ».
7500 partages
La jeune femme a notamment appelé les internautes à partagé son post : « Merci si vous le partagez sur votre mur. Peut être que si ça fait le buzz, il y aura une chance de changer cette absurdité ». Chose dite, chose faite : aujourd’hui, le post comptabilise près de 7500 partages et est relayé par plusieurs médias à travers le monde.
Pub pour le Musée d’histoire naturelle
Le directeur général du Christian Koeberl du Museum d’histoire naturelle de Vienne, ou la statue est exposé, s’est exprimé sur la situation à travers facebook : « Nous estimons qu’un objet archéologique, et tout particulièrement une icône de ce type, ne doit pas être interdit sur Facebook, pas plus qu’aucune autre oeuvre d’art ». Néanmoins, le Musée s’est également amusé de ce buzz et n’a pas hésité à remercier Laura Ghianda pour la publicité :
