FESPACO, c’est le festival Pan-Africain le plus attendu au monde. Il est inauguré aujourd’hui à Ouagadougou, au Burkina Faso, et devrait rassembler des milliers d’acteurs, de producteurs ainsi que de fans Africains et internationaux.
Une tradition longue de 25 ans
FESPACO en est à sa 25ème édition, et vient compléter une saison de cérémonies qui célèbre le cinéma occidental. Ici les productions Africaines sont mises à l’honneur.
Le premier film à être diffusé est ‘Frontières‘, une épopée qui retrace les dangers auxquels font face quatre femmes qui traversent l’Afrique de l’Ouest en direction de Lagos en bus. Elles doivent faire face au viol, à l’extortion, au kidnapping et à de simples accidents de la route, desquels va naitre une amitié conséquente.
Sans aucun doute, la plupart de ceux présents aujourd’hui ont eux mêmes traversé des frontières pour se retrouver à Ouagadougou, et se retrouvent dans ces personnages.
Une année particulière
Une attaque terroriste a menacé la ville l’année dernière, une conséquence de la mouvance islamiste qui fait rage dans le Sahel et dans le Mali voisin. De plus, le président Blaise Compaoré, qui s’était maintenu au sommet durant des décennies, fut forcé de quitter le pouvoir après une insurrection civile qui dura des mois.
Ainsi, le festival est une occasion rêvée pour les artistes de se relever de tout cela. « C’est une ville de créativité, une ville de culture, et la capitale du film Africain, » s’exclame Armand Béouindé, le maire de Ouagadougou. Le président Roch Marc Kaboré, affirme que FESPACO est « l’un des meilleurs endroits pour partager et découvrir la culture africaine, à travers le cinéma. »
La foule est un rendez-vous ce lundi. Du poisson frit est vendu dans la rue face au cinéma qui va diffuser le film ‘Frontières‘. Un vent paisible souffle sur la capitale, qui annonce une bien belle semaine à venir.
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