Le 18 septembre prochain aura lieu la réforme des systèmes de santé, le gouvernement annonce la possibilité d’une suppression du « numerus clausus ». Ce concours de médecine qui a lieu à la fin de la première année commune aux études de santé (Paces) départage de nombreux candidats, nombreux à vouloir passer en seconde année.
Instauré en 1971 par Simone Veil, le numerus clausus risque d’être supprimé. Dans une dizaine de jours, le schéma classique des études de médecine va changer.
Une disparition totale
Le gouvernement avait été clair sur le sujet, en février dernier Edouard Philippe assurait qu’ « une réflexion sans tabou » aurait lieu afin de « corriger des dysfonctionnements » . Aujourd’hui, il est annoncé que le numerus clausus est susceptible de disparaître. Selon France Info, deux choix sont en réflexions : laisser le choix aux universités de choisir combien d’étudiants elles comptent former, ou garder une sélection sur dossier ou concours en fin de troisième année. Les ajournés seraient réorientés vers d’autres métiers de la santé.
Une année difficile
« C’est stressant, mais on s’habitue », déclare Hana après avoir redoublé sa première Paces en pharmacie. Une année intense, « un état d’esprit », la jeune étudiante pense que « c’est clairement un système à changer, mais qu’il n’y a pas de solutions miracles, [..] ». Supprimer le numerus clausus rendrait cette première année plus humaine, plus en adéquation avec des études de médecine.
La fin du redoublement
Trois universités parisiennes ont opté pour l’année sans redoublement, celle-ci aura deux buts : désengorger les amphithéâtres et ne pas faire perdre de temps aux étudiants qui pourraient redoubler plus d’une fois. Selon le déroulement, cela devrait s’étendre auprès de toutes les universités françaises.