Alors que l’offensive terrestre de Tsahal est imminente à Gaza, une lueur d’espoir se dessine avec l’annonce de la libération de plusieurs otages par le Hamas. Deux otages américaines ont déjà été relâchées, tandis que la libération de deux autres détenues serait imminente. Le rôle médiateur du Qatar dans ces négociations semble avoir pesé dans la balance.
C’est officiel, il y a quelques heures, le Hamas a libéré deux otages américaines, Judith Raanan et sa fille Natalie Raanan, qui avaient été enlevées lors d’une attaque sur le sud d’Israël. Ces deux femmes sont les premières otages à être libérées depuis l’attaque surprise du Hamas le 7 octobre, qui a fait au moins 1 400 morts et pris environ deux cents personnes en otage.
Ce 20 octobre, bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé la libération de Judith et Natalie Raanan, précisant qu’elles étaient désormais en Israël. Cette libération intervient après que le Hamas a annoncé plus tôt dans la journée qu’il libérait les deux captives en réponse aux efforts diplomatiques du Qatar.
Le petit émirat, connu pour ses efforts de médiation dans la région, aurait joué un rôle déterminant dans la libération de ces otages. Celle-ci est intervenue après « de nombreux jours de communication continue avec toutes les parties » a déclaré un porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, ajoutant que le Qatar espère que le dialogue aboutira à la « libération de tous les otages civils de toutes nationalités ».
Le président américain Joe Biden a remercié le Qatar et Israël pour leur partenariat qui a permis d’assurer la libération des deux femmes. De plus, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a confirmé sa contribution à l’effort de libération, ayant facilité le transport des otages de Gaza à Israël. Le CICR a souligné l’impact réel de son rôle en tant qu’acteur neutre entre les parties belligérantes et continue d’appeler à la libération immédiate de tous les otages. Et le 21 octobre, la Brigade Izz ad-Din al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, a annoncé qu’elle était « prête à libérer » deux autres détenues le 22 octobre, en utilisant les mêmes procédures que celles employées pour la libération des deux otages américaines. Ces détenues, nommées « Nurit » et « Yokhved », ont vu leurs identités révélées par le Hamas, mais leurs nationalités restent inconnues. Le Hamas a déclaré avoir informé ses « frères qataris » de leur intention de libérer ces deux captives pour des « raisons humanitaires impératives ».