Le Ministre de l’Intérieur présente cet après-midi la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ), à l’École Militaire. Cette présentation se fait devant un collège de gendarmes, de policiers et de professionnels du numérique. La mise en place de cette police était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.
Lancée en expérimentation aujourd’hui en Tarn-et-Garonne, et dans vingt départements d’ici 2019, la PSQ est présentée aujourd’hui par Gérard Collomb. Il s’agissait d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, née peu après l’affaire Théo.
Le ministre de l’Intérieur décrit cette nouvelle police comme une « nouvelle méthode de travail » et « un nouvel état d’esprit » pour les forces de l’ordre. L’objectif pour cette police est de s’adapter aux différents types de délinquance qui existent selon les quartiers et les départements. Les principaux changements seront des simplifications des procédures pénales, afin que les démarches des agents de polices soient moins chronophages. Gérard Collomb souhaite aussi supprimer les « tâches indues » des forces de l’ordre, comme les procurations de vote. Ces tâches chronophages une fois supprimées permettront alors à la police d’avoir davantage de temps disponible pour être auprès des acteurs de terrain.
La création de la PSQ a également un versant numérique. Le ministre souhaite équiper la police et la gendarmerie de 50 000 tablettes d’ici 2019 pour changer les procédures de contrôle d’identité entre autres.