Selon un sondage de HEYME réalisé par OpinionWay, le harcèlement scolaire est un mal qui tend à se généraliser
Cependant, selon un sondage HEYME réalisé par OpinionWay*, 40% des étudiants ont déjà été victimes de harcèlement. Il peut prendre plusieurs formes : scolaire, moral, sexuel, physique et cyberharcèlement. Le premier motif est malheureusement toujours le même… l’apparence physique. Et cela peut avoir de graves conséquences. Ainsi ce sont 93% des victimes qui sont impactés durablement par le harcèlement.
Les victimes ont généralement ressenti une perte de confiance en soi, une perte d’estime d’eux-mêmes, de la peur. L’étude indique donc que 40% se sont remis en question. De plus, peu d’entre eux osent en parler. En effet, un tiers des personnes victimes de harcèlement n’ont pas osé parler. Le plus souvent ils ne savent pas comment s’y prendre, à qui en parler ou même s’ils vont être pris au sérieux.
Les victimes connaissent l’auteur des faits dans un tiers des cas
C’est le chiffre qui fait le plus froid dans le dos. Dans la majorité des cas de harcèlement rapportés par les étudiants, l’auteur des faits était une personne qu’ils connaissaient. Ainsi, pour un tiers des victimes il s’agissait d’une connaissance. Pour deux victimes sur dix, d’un ami.
L’étude tend aussi à démontrer que le harcèlement scolaire n’est pas assez pris en compte. En effet, 66% des cas de harcèlement se déroule au sein même des établissements scolaires. Pour HEYME, les victimes ne sont pas assez écoutées et leur orientation doit être renforcée. Pierre Faivre, porte-parole d’HEYME, déclare « Le harcèlement, notamment à l’école, est devenu un fléau pour notre jeunesse et nous connaissons les conséquences parfois dramatiques que cela engendre. Savoir repérer, accompagner et protéger ces jeunes est une priorité absolue pour le milieu scolaire comme pour l’entourage des victimes. Il faut les encourager à parler et surtout à ne pas s’isoler. »
*Enquête HEYME et OpinionWay réalisée sur un échantillon de 1005 étudiants de 16 ans et plus, représentatifs de cette population en termes de sexe, âge et régions françaises. Ils ont été interrogés du 21 au 29 septembre 2020.