« Un robot peut-il faire confiance aux humains ? » voilà la question que se sont posée deux chercheurs universitaires canadiens. Et pour y répondre, ils ont construit HitchBot, de la taille d’un enfant de 6 ans, ils l’ont envoyé faire le tour d’un pays en auto-stop pour la deuxième année consécutive. Après deux semaines de vadrouille dans le nord-est des Etats-Unis, le robot a été démembré à Philadelphie.
My trip must come to an end for now, but my love for humans will never fade. Thanks friends: http://t.co/DabYmi6OxH pic.twitter.com/sJPVSxeawg
— hitchBOT (@hitchBOT) 1 Août 2015
« Mon voyage s’arrête maintenant mais mon amour des humains sera toujours présent », voilà ce que le gentil robot a publié sur son site après la découverte tragique de Philadelphie. Mais quel intérêt pour les chercheurs ? HitchBot est un robot intelligent, il est capable d’interagir avec les personnes qui le prennent en stop. Ce sont ces interactions entre humains et robot qui ont intéressé les deux chercheurs.
L’an passé, ils avaient envoyé le petit robot au Canada, et son voyage avait duré 26 jours. Cette fois-ci, l’objectif était de 6000 km. Le petit robot avait une « Bucket List », une sorte de liste d’objectifs à atteindre. Elle contenait des exploits à accomplir dans tous les Etats-Unis: prendre une photo avec Lincoln, aller à Vegas ou encore au parc d’attraction Walt Disney World en Floride. Malheureusement son périple s’est achevé plus tôt que prévu.
2 semaines après son départ, on a retrouvé HitchBot saccagé dans une rue de Philadelphie, la ville de l’amour. Alors que penser de ce résultat ? Certes moins long que son voyage au Canada, il a tout de même réussi à parcourir 480 km. Il est notamment passé par New York et les studios de la NBC. C’était le quatrième voyage de HitchBot, avant le Canada, il était déjà passé par les routes allemandes puis néerlandaises, sans aucun problème.
Peut-on en conclure que les américains sont des gens moins fiables que les allemands, les canadiens ou les néerlandais ? Pas sûr. La méthode scientifique de cette étude reste approximative. Mais, le robot a ses fans et un groupe de chercheurs de Philadelphie a proposé de le réparer pour qu’il puisse repartir en voyage.