HyperLink, votre concentré de pop culture tout en bulles et en pixels ! Pour la sortie de l’adaptation live du manga et du film cultes, l’équipe vous propose un grand plongeon dans Ghost in the Shell.
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Legion : certains l’aiment psycho
Il vous l’avait teasée (presque) toutes les semaines, et nous y voilà. Toujours d’attaque pour une critique, Ildebrando remet le couvert cette semaine avec Legion. Dans ce paysage très convenu des productions de super-héros et une semaine après la déception d’Iron Fist, Legion rebat les cartes. David Haller (Dan Stevens), télépathe qui s’ignore interné pour schizophrénie, voit sa vie basculer quand d’autres Mutants le tirent de sa prison et lui dévoilent la vraie nature de ses pouvoirs. Cassant les conventions du genre au gré des errances psychologiques de son anti-héros, Legion pourrait bien faire date dans le répertoire trop sage des supers.
Ghost in the Shell, futurs imparfaits
Peu d’oeuvres peuvent se targuer d’avoir suscité l’admiration de Spielberg, Kubrick et Cameron. C’est peu de le dire, Ghost in the Shell est une vision. Celle d’un futur où nous nous sommes littéralement dépassés, d’un futur où les réseaux ont brisé la dernière frontière qui sépare l’humain de la machine. Du manga originel de Masamune Shirow aux longs-métrages de Mamoru Oshii et de Kenji Kamiyama, Ghost in the Shell ne se contente pas de porter le cyberpunk à son apogée : l’oeuvre réussi le tour de force d’en dépasser les codes pour apporter un discours métaphysique d’une portée universelle.
À l’occasion de la sortie de l’adaptation signée Rupert Sanders, nous avons donc décidé de consacrer ce numéro 16 à une saga dont Hollywood semble hélas n’avoir compris ni les enjeux, ni la portée, et ce malgré toute la bonne volonté des équipes qui ont pu travailler sur le projet. Nous reviendrons donc sur la genèse et l’influence de Ghost in the Shell aussi bien sur le manga que sur le cinéma, pour finalement discuter à bâton rompu des questions existentielles, technologiques et géopolitiques soulevées par cette grande saga. Une émission exceptionnellement chargée en philosophie donc, vous êtes prévenus !
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Pauses musicales
Vulfpeck – Animal Spirits
Kenji Kawai – Chant II: Ghost City (Ghost in the Shell)
Yoko Kanno – Surf (Ghost in the Shell: Stand Alone Complex)
Drexciya – Triangular Hydrogen Strain
Blind Test : T’Robot pour être vrai
Keiichi Okabe – Field / Battle 1 (NieR Automata)
Takashi Tateishi – Airman Stage (Megaman 2)
Yoko Kanno – Home Stay (Ghost in the Shell: Stand Alone Complex)
Tatsuo Takai & Shuntarou Tanigawa – Astro Boy Theme (Astro Boy)
Yasunori Mitsuda – The Beginning and the End (Xenogears)
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Visuels : Production I.G., Marvel, 20th Century Fox, Paramount, Dreamworks