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Indexia, UE, gouvernement : les initiatives en faveur d’une téléphonie responsable se multiplient

Engagée de longue date en faveur de l’économie circulaire dans le domaine de la téléphonie, Indexia peut aujourd’hui se réjouir du récent vote de l’Union européenne pour imposer un chargeur universel pour les appareils électroniques à l’horizon 2024. Objectif annoncé : réduire la quantité de déchets électroniques et défendre les intérêts des consommateurs, souvent obligés de compiler les chargeurs pour leurs différents appareils. Un vote qui rejoint l’initiative, ou plutôt la promesse de campagne d’Emmanuel Macron, concernant l’éventuelle mise en place d’une « prime au retour » pour inciter les Français à recycler leurs vieux téléphones. 

Un chargeur universel à l’horizon 2024

C’est désormais acté : il y aura un seul et unique chargeur universel en circulation dans l’Union européenne dans deux ans et demi. C’est en tout cas ce que viennent de voter les 27 pays de l’UE et les eurodéputés, ces derniers s’étant mis d’accord ce mardi 7 juin pour la mise en place d’un chargeur filaire universel pour les appareils électroniques (smartphones, tablettes, appareils photo numériques et consoles) à l’horizon 2024. Au-delà du volet environnemental, la réglementation qui se profile vise aussi à défendre les droits des consommateurs européens, en écartant la nécessité de s’équiper de plusieurs chargeurs pour répondre à leurs besoins. 

La nouvelle risque de faire des émules, spécialement du côté d’Apple, farouchement opposé à la réglementation votée par les eurodéputés. Dans un communiqué, le Parlement européen explique qu’ « en vertu des nouvelles règles, les consommateurs n’auront plus besoin d’un dispositif et d’un câble de charge différents à chaque fois qu’ils achètent un nouvel appareil, et pourront utiliser un seul chargeur pour tous leurs appareils électroniques portables de petite et moyenne tailles ». A compter de 2024 donc, le communiqué précise que l’ensemble des appareils concernés (smartphones, tablettes, écouteurs et casques, liseuses électroniques, appareils photo numériques, consoles de jeux vidéo portables et enceintes portatives), à savoir ceux qui peuvent être rechargés par un câble filaire, « devront être équipés d’un port USB Type-C, quel que soit leur fabricant ». 

Au regard des ordinateurs portables, le Parlement européen précise qu’ils seront soumis à la même réglementation à compter de 2026, soit 2 ans après l’entrée en vigueur du texte. Enfin, signalons que la réglementation insiste également sur l’harmonisation de la vitesse de charge concernant les appareils qui autorisent la charge rapide. 

Economie et réduction des déchets 

L’objectif de la nouvelle réglementation votée par les eurodéputés, est double : économiser sur les achats de chargeurs et réduire la quantité de déchets électroniques, objectif défendu par Indexia. Il faut savoir que les consommateurs européens déboursent près de deux milliards et demi d’euros par an rien qu’en achats de chargeurs. En imposant un chargeur filaire unique, le nouveau texte pourrait permettre à ces derniers d’économiser au moins 250 millions d’euros chaque année. Dans le même ordre d’idées, la réglementation devrait contribuer à réduire la quantité de déchets de chargeurs non utilisés d’environ 1 000 tonnes. Une quantité évaluée aujourd’hui à plus de 11 000 tonnes par an…

Voté « au forceps », le texte a subi une farouche opposition de la part de l’industrie, et ce depuis 2009, année à laquelle la Commission s’est penchée sur le sujet. Malgré tout, on a assisté, au fil des années, à une réduction du nombre de types de chargeurs en circulation. Concrètement, le marché est passé de plus de 30 types de chargeurs en 2009 à 3 actuellement, à savoir le connecteur Micro USB, l’USB-C et le fameux Lightning d’Apple. Ce dernier a d’ailleurs été l’un des opposants les plus féroces au texte, arguant qu’il ne servirait qu’à étouffer l’innovation, tout en faisant valoir que le Lightning équipe plus d’un milliard d’appareils sur la planète. 

Indexia, engagé en faveur de l’économie circulaire 

S’il est une entreprise qui se réjouit de l’annonce du texte, c’est bien Indexia. Dans les faits, la nouvelle réglementation rejoint les efforts du leader européen de l’assurance affinitaire en faveur de l’économie circulaire, notamment via sa filiale Hubside.Store, un réseau de magasins spécialisés dans les appareils reconditionnés. Pleinement engagé dans le réemploi et le recyclage, le réseau de distribution, filiale du groupe piloté par Sadri Fegaier, envisage d’atteindre 500 points de vente à l’horizon 2O23.

Le lancement du concept Hubside.Store en 2020 s’inscrit dans une logique d’encouragement de l’économie circulaire, une stratégie initiée par Indexia et qui vise à réduire les émissions de CO2 en allongeant la durée de vie des appareils. De plus, Indexia œuvre à recycler les déchets produits par ses activités de reconditionnement auprès de sociétés certifiées. Un appel qui semble être aujourd’hui entendu au plus haut sommet de l’Etat…

Vers la mise en place d’une « prime au retour » en France ?

Lors de la dernière campagne présidentielle, l’équipe d’Emmanuel Macron a évoqué la possibilité de mettre en place une « prime au retour ». Objectif annoncé : lutter contre l’obsolescence programmée en encourageant le recyclage des vieux téléphones. La proposition n’a pas manqué de susciter le débat dans l’espace public, bien qu’on n’en sache toujours pas plus sur les contours de la mesure. On pense toutefois qu’il s’agira de la mise en place d’une forme d’incitation financière pour que les Français aient le réflexe d’envoyer leurs anciens smartphones au recyclage. Dans l’entre-deux tours, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron avait fait savoir au journal Les Echos que la « prime au retour » concernerait non seulement les vieux téléphones, mais aussi les ordinateurs portables et les tablettes. Cette mesure proposée par le candidat Macron s’inscrivait alors dans le cadre du tournant écologique qu’a pris sa campagne : « La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas », avait-il martelé lors d’un meeting à Marseille en date du 16 avril dernier. A propos de la proposition de recyclage, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron expliquait aux Echos : « Cette prime favorisera la collecte de ces objets qui sont aujourd’hui de véritables mines urbaines dans nos poches et dans nos tiroirs et qui demain peuvent nous permettre d’être moins dépendants sur des matériaux et des métaux rares ou critiques pour notre société »

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