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Indochine a mis le feu au Stade de France

Indochine

« Il y a 4 ans, on avait déjà un putain de stade, aujourd’hui, on a un putain, putain de public ! » – Nicola Sirkis

Devant 60 000 fans, l’émotion envahit Nicola Sirkis. Ces mots, lâchés à quelques minutes de la fin du concert, retransmettent idéalement l’ambiance tout au long du recital : ce Vendredi 27 juin, le groupe mythique a une nouvelle fois conquis son auditoire, sur un répertoire tonné à tue-tête par l’assemblée.

J’ai Demandé À La Lune, Miss Paramount, Canary Bay, L’Aventurier… Nicola, Boris, Oivier, Marc et les deux François enchaînent les titres. Ceux qui traversent les générations de fans ; hier soir, ils revendiquaient cinq ou 55 ans, peu importe ! De L’Aventurier à Black City Parade, chaque album reçoit son clin d’œil. Indochine a réservé plus de deux heures et demie de magie à son audience. La foule suit le groupe, malgré ses nombreuses recompositions, depuis 1981. Dans l’enceinte embrasée, les enfants comme les parents arboraient fièrement une croix, symbole de la bande, sur leur joue.

À Saint-Denis, Indochine confirme son statut de groupe favori des Français, en affichant complet pour deux dates. Une entrée triomphale, au milieu de l’armée d’admirateurs, prélude Electrastar. Seul bémol, les kilowatts des enceintes étouffent la voix claire et douce de Nicola Sirkis. Mais peu en tiennent rigueur, tant le public s’évade dans leur univers. Il épouse toutes les générations.

Et si la fusion est totale, c’est que l’organisation, exceptionnelle, s’en est donné les moyens : les feux d’artifice, les poupées « traffic girl » géantes explosées en myriades de confettis, la croix géante qui s’érige dans le ciel francilien… À la tombée de la nuit, Sirkis s’offre un duo privilégié avec ses supporteurs, sur Le Grand Secret. Le chanteur s’allonge aux côtés d’une fan le temps d’une chanson.

Puis il confie sur la scène : « À quinze ans, j’ai volé pour voir ce chanteur en concert ». Ce chanteur, c’est Renaud, présent dans les tribunes. Nicola entame Hexagone, titre de 1975 en hommage. Christine Boutin et le CSA, a contrario, en prennent pour leur grade. Fustigés, les propos homophobes de la femme politique et la censure de l’organisme. En adéquation avec la fosse, Indochine performe College Boy.

Le groupe invite, sur Wuppertal, la danseuse étoile de l’Opéra de Paris Alice Renavand. L’histoire de sublimer, une fois encore, un spectacle à couper le souffle.

Crédit photo : AFP / Stéphane de Sakutin

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