Il est un grand passionné du ballon rond et de la balle orange mais surtout, il est journaliste au sein du groupe indépendant So Press depuis 15 ans : Simon Capelli-Welter s’est confié à VL pour parler presse et passion du sport.
Un homme multifonction !
Originaire de Metz (Moselle), diplômé d’un bac et d’une licence sur place et d’un master à Lyon en option journalisme, Simon commence sa vie professionnelle en 2005 chez So Foot en tant que stagiaire, avant de travailler pleinement et activement pour le journal qui deviendra un véritable groupe de presse et de production dans les années suivantes, So Press, avec l’arrivée notamment du magazine So Film en 2012, puis Society en 2015.
En dehors de l’univers de la presse et avec sa grande passion pour le basketball depuis son enfance, il commence à participer au projet de TrashTalk (premier média Français sur le basket) en 2015 grâce au partenariat avec So Press et fait des apparitions occasionnelles dans leurs vidéos depuis la Trade Deadline de 2018 aux côtés de Bastien Fontanieu et Alexandre Martin, co-fondateurs du projet.
L’INTERVIEW
Merci à toi d’avoir accepté l’interview, c’est un plaisir de t’avoir ! Afin de la commencer, présente-toi pour VL.
Simon Capelli-Welter, j’ai 37 ans et quasiment toute ma vie professionnelle (en tout cas Parisienne) tourne autour de So Press, puisque je suis journaliste mais globalement, j’ai fait un peu de tout. Je suis encore co-rédacteur en chef de So Foot Club que j’ai co-crée en 2014, je me suis un peu occupé de Greenroom pendant trois ans. À coté de mon boulot, je m’occupe avec PosterDunk et donc TrashTalk : il faut toujours garder contact avec la communauté NBA qui était le néant quand j’ai commencé à suivre, aujourd’hui elle est quasiment la communauté la plus active sur Twitter.
Depuis quand es-tu fan de basket ? Est-ce qu’il y’a un joueur ou un moment qui t’a marqué ?
Mes premières images de basket, c’est Barcelone et les JO de 92. À ce moment-là, je ne suis pas si basket, mais plutôt très très foot. J’avais entraînement trois fois par semaine, je jouais tous les jours avec mes potes à l’école.. Mais conjointement, ma maman refait sa vie avec celui qui est mon beau-père aujourd’hui ; il me fait alors découvrir un peu la NBA et m’explique qui est Magic Johnson, Larry Bird etc.. et on devient un peu ”buddy” grâce à la Dream Team. Pour moi, il avait la classe : il a le même jogging que Michael Jordan pendant les JO. Ensuite, il m’autorise à voir en live le Game 3 ou 4 de la Finale de ’94 entre les Knicks et Houston, et je trouve ça trop génial de regarder le basket en live en pleine nuit. En plus, pendant un des matchs, il y’a la fameuse course poursuite entre la police et O.J Simpson et ils l’avaient diffusé en même temps que le match, cela m’avait fasciné. C’est la NBA sans Jordan et j’accroche facilement sur les Knicks grâce notamment au Madison Square Garden. L’autre levier, ce sont les cartes de basket et les magazines ; entre les deux, mon imaginaire est assez séduit par l’esthétique des Kings avec le maillot à damier noir et blanc avec les carrés violet. Et puis bon, j’ai une fascination pour le nom des gens. Un joueur des Kings s’appelait Walt Williams, c’était un peu mon chouchou, alors que je ne l’ai jamais vu jouer ! Et c’est en ’98 que j’ai su que j’aimais vraiment les Kings avec l’arrivée de Vlade Divac, Chris Webber et Predrag Stojakovic, alors que j’avais plutôt tendance à suivre des équipes à l’Est.
David Stern (ancien commissionner de la NBA) nous a quittés le jour du Nouvel An à l’âge de 77 ans. TrashTalk a fait une vidéo dessus, que retiens-tu de ce grand homme ?
L’impression que le Président de la République de la NBA des années 80 à 2014 a disparu. Tel un Président qui emmène un peu de l’histoire d’un pays dans sa tombe, je trouve que David Stern emmène tous ces souvenirs de serrage de mains le jour de la draft, il était là pour remettre les titres… Il est là dans toutes ces images d’histoire, il est là aussi dans des moments où il faut intervenir et jouer son rôle, comme instaurer le dress code parce que les mecs ne respectent plus rien, internationaliser la ligue avec les Yao Ming ou Dikembe Mutombo et créer des alliances avec des ambassadeurs dans chaque pays, défendre les intérêts voire même se faire prendre la main dans le sac à dire ”Ma finale rêvée c’est Lakers-Lakers”… Mais ce qui est sur, c’est que la série de 2002 (Finale de Conférence Ouest entre les Lakers et Sacramento, ndlr) n’est pas super clean, elle est rallongée. Je pense que la NBA a cherché à rallonger cette série pour l’audience, et peut-être pour protéger un peu les Lakers d’une élimination méritée, c’est en soi assez grave. Mais au final, David Stern, ce sont les bons et les mauvais côtés : il symbolise la passion d’un mec qui au départ est avocat, fan des Knicks, qui a tout fait pour finalement bosser dans le milieu dont il était fan et on se retrouve un peu là dedans, on rêve tous de bosser dans ce qu’on aime et Stern est devenu le boss de la plus grande ligue au monde.
En parlant de la série de 2002, tu lui pardonnes le scandale ?
Ouais, parce que si c’était un autre commissionner, l’histoire aurait été la même. C’est le rôle d’un commissionner de défendre l’intérêt de la ligue et parfois cet intérêt est trop économique. De toute façon, on a un titre honorifique : celui de la plus belle équipe à ne pas avoir remporté de bague, est-ce que ça ne vaut pas certaines bagues un peu ”moches” au final ?
Revenons sur la saison actuelle des Kings, comment pourrais-tu décrire cette première partie de saison ?
La saison commence par un 0-5 dès le début avec Marvin Bagley qui se blesse et ça part mal. Après ils sont hyper enthousiasmants, ils font un mois de Novembre incroyable avec des séries de victoires pour recoller au bilan positif assez vite, et le truc c’est que tu ne sais pas quoi penser de la saison des Kings. Même là, aujourd’hui, il y’a une partie de moi qui a encore envie de croire aux Playoffs et l’autre partie qui dit ”Non ça ne vaut même plus la peine, la saison est déjà plantée”. Mais c’est une équipe toujours irrégulière, c’est l’équipe imprévisible : ils vont aller gagner aux Clippers avec plein de blessés et le lendemain perdre contre Atlanta à la maison en s’engueulant dans le vestiaire.
Et Kyle Kuzma, tu le veux ou pas ?
J’ai toujours un point de vue un peu étrange sur ces histoires-là, mais faut comprendre que Bogdan Bogdanovic ne va pas re-signer aux Kings, en tout cas, cela m’étonnerait. Comme Buddy Hield et lui jouent au même poste, la place qui lui est promise est celle de sixième homme. On pourrait imaginer avec un backcourt où les deux jouent, mais De’Aaron Fox serait sur le banc et c’est compliqué. Donc Bogdanovic sixième homme dans l’absolu pourquoi pas, mais pas aux Kings, plus dans une équipe de haut de tableau qui jouerait les Finales de Conférence. À 6 mois de son contrat, pourquoi ne pas prendre Kyle Kuzma même si en terme de joueur il fait doublon avec ce qu’on a déjà. Mais ce serait très Kings de le prendre. Il se décolore les cheveux et tout… Et c’est un bon joueur. De toute façon, on est dans un cycle post-Doncic : un vrai traumatisme pour la communauté de Sacramento. Il faut se rappeler qu’on n’est jamais en position d’être second à la loterie de 2018, et finalement c’est le cas. On s’était dit que Luka Doncic était chez nous, la prophétie en route, sauf que le jour de la draft, on a laissé filer celui qui sera peut-être un jour le meilleur joueur de la ligue.
Revenons à toi désormais, comment es-tu venue l’idée de rejoindre le groupe So Press il y’a 15 ans ?
Je devais chercher un stage, et moi je n’ai pas de contact dans la presse parisienne. J’ai rien, je ne suis pas un ”fils de”, mes parents ne bossent absolument pas là-dedans. Un de mes anciens profs, avec qui j’avais sympathisé en Moselle, me dit ”Écoute j’ai rencontré un mec, un jeune qui vient de monter son canard de foot, le mec a fait HEC mais il veut faire un truc sur le foot avec ses potes, il est super et vous vous entendrez bien, appelle-le de ma part, il prend peut-être des stagiaires”. À cette époque, j’étais à Lyon, tout ce que je savais de Paris c’est que j’y ai vécu étant tout petit genre six mois, avant que ma mère ne retourne, et moi avec, en Moselle. Par chance, j’arrive à me débrouiller pour que le bail de ma piaule à Lyon soit transférable sur une chambre à Paris, dans une résidence vers Goncourt, et il se trouve que les bureaux de So Foot sont à 5 minutes de cette station de métro. Entre temps, j’ai eu Franck au téléphone (Annese, journaliste et patron de So Press, ndlr) qui me règle ça en deux secondes en me disant ”Tu es motivé, tu connais So Foot et tout” et je ne connaissais pas trop So Foot en fait, j’identifie un peu le magazine mais je n’avais pas très bien compris le truc. Et il me fait ”Bah écoute si tu veux et que tu as un logement, viens, je te signe ta convention de stage, envoie-la moi par fax” et ça se règle en deux coups de téléphone. Je débarque un Vendredi à Paris pour prendre position de ma chambre et faire un repérage des bureaux, pour ne pas arriver comme un con en retard le lundi. Là, plus qu’une boite, je découvre une espèce de famille, je rentre dans un truc où les gens me fascinent et les rencontres sont hyper enrichissantes intellectuellement comme humainement : je rencontre des gens avec qui je ne pensais jamais ne serait-ce qu’échanger, et en plus ils ont tous une espèce de sympathie, de bienveillance un peu punk, ce truc de prendre les jeunes sous leur aile sans trop en faire, d’expliquer les choses et d’être hyper patients aussi avec nos défauts etc.. Je suis conquis par ce que je vois et je montre très rapidement que j’ai envie d’y être.
C’est vrai que de nos jours, c’est un peu une mine d’or ce genre de situations..
Ouais ! En plus, autour de So Foot, que tu sentais qu’il se passait quelque chose. Il y’avait des journalistes un peu connus qui venaient aux réunions et ils avaient envie de faire parti du groupe. Et comme je suis un idiot et que j’ai l’art du contre-pied, au bout de 6 mois, et alors que Franck me fait hyper confiance, me laisse partir en reportage, me fait faire mes premiers papiers et me confie même des sous de la boite pour me débrouiller, me nourrir, prendre mes billets et tout, bah je lui annonce que je pars vivre en Finlande. Au départ, je pensais rester un été en Finlande, mais en fait j’y reste deux ans. Deux ans où je ne bosse absolument pas dans la presse mais où j’apprends beaucoup de choses là bas : m’adapter à un nouveau pays, au vrai froid, à bien parler anglais. Je prends quelques cours au Media Lab qui est une superbe école de média/multimédia à Helsinki pendant un semestre et je bosse au black en restauration dans un restaurant français. Je suis aussi scolarisé pour apprendre le finnois, et là, pour ce qui doit faire office de stage pour pratiquer la langue, je me débrouille pour transformer ça en stage au centre culturel français d’Helsinki. Puis ils me gardent comme attaché culturel.C’était la grande classe : on représente l’état Français donc on est limite considérés comme des diplomates, en déplacement t’as un chauffeur, c’est assez bizarre pour moi. Je rentre à Paris vers Mai/Juin 2007 et Franck hyper loyal me dit ”Écoute, ta place est avec nous si tu veux, je te fais bosser” Durant ces deux ans, So Foot a passé un cap que ce soit financièrement comme dans l’équipe, on est plus nombreux, il y’a une boite de prod’, et c’est là que je comprends que la boîte est dynamique. En 2008, soit quelques mois après mon retour, Franck et les autres m’expliquent qu’ils veulent faire un numéro sur les États-Unis parce que le football se développe là-bas, quelques mois avant la première élection de Barack Obama. Je leur dis qu’il y’a quand même un truc avec la NBA, que pas mal de joueurs aiment bien le soccer, dont Steve Nash… J’arrive à le contacter via Boris Diaw, qui est un prince, et là bah So Foot me paye un voyage en avion pour aller interviewer Steve Nash à Phoenix.
Oh la classe !
Donc là grosse claque, je me retrouve à Phoenix avant la Pre-Saison 2008/2009 de NBA. Je dois donc interviewer Steve Nash qui le premier jour me parle un peu, me dit qu’on se reparle le lendemain sauf qu’il avait un peu « oublié », alors grâce à Boris j’ai réussi à l’avoir un peu plus longtemps. Je suis resté trois jours sur place et les joueurs, le staff, hyper sympa, ils ont bien vu que je kiffais ça, ils comprennent que c’est un peu mon rêve d’être là ! D’ailleurs je passe un peu pour un gogole quand Boris Diaw me présente à Grant Hill, et lorsqu’il nous dit bonjour je réponds automatiquement ”GRANT HILL BOIT SPRITE” comme un réflexe parce que c’est la pub m’avait marqué quand j’étais petit et de le voir m’a fait penser à ça. Bon, il m’a entendu et a ri poliment, vraiment la classe des classes Grant Hill. De là, tous les joueurs sont hyper gentils avec moi. À la fin du scrimmage, ils me disent ”Si tu veux venir, on fait un mini 3v3” et je me suis retrouvé à faire une passe à terre pour Amar’e Stoudemire. Quand il a pris son impulsion pour dunker, j’ai senti le parquet vibrer comme je n’ai jamais senti un parquet vibrer, tellement le Stoud dégageait de puissance. C’est là aussi que tu te rends compte du gabarit des joueurs NBA notamment quand t’es avec des mecs comme Shaquille O’Neal ou Amar’e.
Pour les lecteurs, explique-nous de quoi traite le groupe So Press aujourd’hui ?
Aujourd’hui, on va dire qu’il y’a un pied dans le sport et l’autre dans la culture et la société, sachant qu’on a deux vrais marqueurs : So Foot et Society qui je pense est l’un des magazines les plus exigeants et les plus intéressants en terme de newsmag en langue Française. Ce sont les deux vrais piliers de ce qu’on sait faire, mais on a développé So Foot Club, Tampon pour le rugby, Pédale pour le cyclisme, Running Heroes et encore d’autres projets qui tournent autour de So Foot.
Revenons à une journée particulière : Nous sommes le 5 Juillet 2015, Trashtalk annonce un partenariat avec So Press. Comment as-tu vécu cette journée ?
Elle n’est pas si particulière, parce que j’étais au courant. En 2014, on est deux/trois à être très basket à SoFoot, au point d’être plus calés NBA que foot niveau effectif : si tu me demandes lequel je connais le mieux entre celui des Grizzlies et de Toulouse, je sais duquel il s’agit ! On commence à avoir un petit désir d’aller tâter le terrain, de voir ce qu’on pourrait faire avec So Press. J’ai une conviction, c’est qu’il ne faut pas faire de magazine pour plein de raisons : ce qu’on fait avec So Foot, on ne peut pas le faire avec la NBA parce qu’on ne connait pas les joueurs, ça coûte trop cher et si on se déplace, ça peut être très encadré… On peut se poser la question de faire un magazine une fois par an mais ça veut dire que pendant les onze mois restants, tu ne fais rien sur le basket, tu n’es pas dedans, donc bon. La NBA, plus que tout, se vit je trouve au quotidien. Comme ce que fait à ce moment-là déjà TrashTalk. Et là, je commence à me dire qu’il y’a une compatibilité : leur liberté de ton me faisait penser un peu à ce que faisait So Foot au début. Du coup, je les rencontre en hiver, le courant passe hyper bien et là, j’ai l’impression que c’est avec eux qui peuvent être ce pont entre So Press et la NBA, que Trashtalk peut être ce pont, et que c’est plus malin de leur faire confiance parce qu’ils ont pigé le truc.
Comment as-tu convaincu ton patron de s’allier avec eux ?
Ce n’est pas vraiment convaincre, mais je mets une barrière en pensant que la solution n’est pas de faire un magazine sur le basket, parce qu’on n’est pas forcément les plus armés pour couvrir ou suivre la NBA à ce moment là, qu’on n’a pas les outils. Et puis, Bastien m’a dit un truc hyper fondamental lors de notre rencontre. Il faut savoir qu’il a charbonné comme un ouf, qu’il vit la nuit et que son but est d’être de sortir le premier papier en ligne le matin, avec le ressenti de quelqu’un qui a vraiment vu le match en pleine nuit et tout. Ça, honnêtement, c’est la clé, d’autant que je ne suis incapable de le faire. Si je reste éveillé devant un match la nuit, je pense que je ne suis pas en état d’écrire à la fin. Entre ça et le désir de travailler sur le sujet au sein de la boite, on arrive à ce partenariat qui est officialisé en Juillet 2015.
Et du coup, comment as-tu connu Alex & Bastien ?
J’identifiais TrashTalk, je lisais le site et également Twitter, mais je les connaissais pas physiquement parlant. Eux devaient m’identifier comme ”Simon de PosterDunk” et il se trouve que Bastien aimait plutôt bien. Je crois que c’est moi qui sollicite une première rencontre, en ayant au préalable expliqué en interne à So Press de ce qu’est TrashTalk, donc notre première rencontre n’est pas ”gratuite” : J’espérais que ça se passe bien, avec moi d’abord, puis avec ma direction ensuite, parce que c’était comme un rêve de réussir à faire en sorte que TrashTalk intègre dans ma sphère professionnelle, c’est un luxe incroyable. D’autant qu’on s’est vite très bien entendus.
Est-ce que tu as un conseil pour les gens qui veulent se lancer dans la presse écrite ?
De le faire et sans trop calculer et à leur manière. Le problème, c’est de ne pas avoir assez confiance en soi pour créer de nouveaux codes. Il faut y aller pourtant, tous les outils sont là pour se faire ”connaitre” ou diffuser sa parole avec la démocratisation du net, on le voit bien aujourd’hui. Pour des conseils plus ”sévères”, je dirais qu’il faut soigner sa prise de parole, sa présentation, son orthographe car c’est important de ne pas négliger la forme, ça ne fait jamais de mal. Et puis, il ne faut pas avoir peur. Nous, les gens plus âgés, on est déjà passés par là : on sait ce que c’est d’hésiter, d’avoir 25 ans, d’être étudiant et d’avoir le sentiment de ne pas trouver sa place. Heureusement, c’est ça être journaliste. Encore aujourd’hui, je cherche ma place, j’ai besoin d’être rassuré tous les jours dans ce que je fais, il faut garder cette mentalité.
Te considères-tu comme un homme de l’ombre finalement ?
J’en sais rien. Mais je préfère faire parti d’un projet plus cool et à plusieurs, quitte à avoir un rôle moins grand, que d’avoir d’un projet perso et être tout seul à charbonner. Mais ça, c’est aussi la formation So Press, où par définition on est une équipe, un collectif. Je ne dirais pas que je suis un homme de l’ombre, mais je suis content de voir que mes copains d’avant aiment bien mes copains de maintenant : par exemple Alex vient au bureau, connaît les gens d’ici, boit un café, check tout le monde et c’est super. C’est comme quand t’es en couple et que ça se passe bien entre tes potes et ta/ton conjoint(e).
QUESTIONS BONUS
Simon est désormais confronté à des questions supplémentaires.
Donne-moi un défaut et une qualité que tu trouves chez Alex et Bastien.
Bastien devrait faire plus attention à sa santé parce qu’il est encore jeune. Et puis surtout parce que du coup, je suis déjà inquiet pour lui. Je lui dis d’ailleurs, « Il faut un peu ménager sa monture parfois”. Sa qualité c’est que, si il y’a quelqu’un qui ne rechigne pas l’effort et à faire toujours plus, c’est bien lui. Mais il boit trop de café du coup ! Quant à Alex, il prend parfois trop certaines choses à cœur. Il est très entier et passionné, il ne lâche pas le morceau mais ça peut être un défaut comme une qualité. D’autant qu’on est sur quelqu’un qui a un don, celui d’être le ”Père Castor” du basket en France. Il a un don de narration qui est proche du conte, il a vraiment trouvé un truc qui est bien à lui et qui est génial et qui marcherait pour n’importe quel sport, je trouve.
‘‘Allez café » ou »Allez thé » ?
Je suis très café. Si je bois des thés, c’est parce qu’il faut que je bois moins de café, mais sinon c’est café café café.
Est-ce que tu as une anecdote à raconter sur tes apparitions sur les vidéos/live de Trashtalk ?
À chaque fois que je vais faire un live chez Bastien, j’oublie quelque chose. Un adaptateur USB, un étui à lunettes… Ce ne sont jamais des trucs indispensables, du coup, bah ça reste chez lui. À la fin il y’aura une pile d’objets à moi sur une rangée de ses étagères…
As-tu des projets sur lesquels tu travailles en ce moment ?
Oui bien sûr ! Avec TrashTalk, on a (re)lancé le FreeFlow vidéo, qui devient un gros ”steak” d’une heure ou deux et qui change un peu la dynamique du duo, puisque je m’insère entre Alex & Bastien pour les bousculer un peu. Là, je suis en train de préparer le troisième épisode en ce moment, et c’est un grand plaisir d’avoir ce rendez-vous mensuel avec eux, et voilà déjà un gros projet pour 2020 !
Pour voir le hors-série du »FreeFlow » sur la fin de la décennie 2010 en NBA, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=6bjwjwZBF2U&t=368s
Le sites de So Foot et de Society :