Invitée hier soir de TF1 puis de BFM TV, Rachida Dati a de nouveau fait parler de ses punchlines. Alors qu’elle déchaine les réseaux sociaux à chacune de ses interventions depuis quelques mois, voici un petit best-of Rachida Dati.
« J’ai pas une tête de béquille »
Dimanche 19 juin au soir, alors qu’elle est invitée de TF1, Jordan Bardella qualifie LR de béquille. Rachida Dati répond donc avec stupeur « Mais je n’ai pas une tête de béquille ? ». Phrase à laquelle le député européen a répondu : « Pas vous personnellement, vous le savez ». S’en suit un « Ah ouf » de la maire du VIIIème arrondissement de Paris.
« Il faut arrêter le crack »
Dati vs Hidalgo, acte un. Conseil de Paris, cette fois ci de novembre 2021. Anne Hidalgo décide de laisser ouvert le micro de Rachida Dati. Celle-ci comment largement les dire de la maire de la capitale : « Il faut arrêter le crack ». Elle a plusieurs fois appelé Hidalgo « chouchoute » quand cette dernière se plaignait du manque d’action de l’Etat. Elle s’est ensuite moquée d’une primaire de la gauche échouée pour 2022 : « Vous non plus il y a pas beaucoup de monde qui prend part à votre primaire ». Sympa l’ambiance aux conseils de Paris.
« Puis le Vatican tant qu’on y est »
Rachida Dati est une Parisienne. Et elle agit pour Paris. Quand on lui demande, sur France Info, si la présidence de la droite l’intéresse elle répond cinglement : « Pour pas le Vatican quand on y est ». Les journalistes rigolent et la toile s’enflamme.
Rachida Dati contre Anne Hidalgo, acte deux
Lors du conseil de Paris du 31 mai, Rachida Dati tacle fortement Anne Hidalgo. « Et oui, 1,7% des voix, ça fait mal ». La salle s’exclame et l’élue LR remue le couteau « Plus vous couvrez plus je vais le répéter, 1,7% ». Elle reprochait notamment à la maire de Paris de ne plus assister aux conseils et de se désintéresser de la ville.
Les pics contre les membres de son parti
Rachida Dati ne se limite pas seulement aux membres de l’opposition. Elle a aussi taclé de nombreuses fois les membres des Républicains. En 2017, dans un entretien avec le Monde, elle dit « Bonjour, le guignol », le guignol étant Brice Hortefeux. En 2016, elle accuse Alain Juppé de mépris : « Quel mépris pour les Français ! C’est typique de l’élite. » En 2015, elle tacle Nicolas Sarkozy : « Quand on est candidat à la fonction suprême, on n’est pas là pour faire des sketchs. » Bref, qu’importe le camp, Rachida Dati tire sur tout le monde sans exception.