Pratique de plus en plus courante, l’afterwork fait des émules. Activité professionnelle ou juste une bonne raison d’aller boire un verre ?
L’afterwork est calqué sur une « tradition » anglosaxonne. Il consiste à sortir après le travail avec ses collègues pour boire un verre. Moment de sociabilisation par excellence, il permet de faire plus ample connaissance dans un cadre plus détendu. En France, cette pratique a connu un boom ces dernières années.
En effet, si on se balade sur les réseaux sociaux notamment, on voit de plus en plus d’événements estampillés « afterwork ». Alors, juste un effet de mode, réel intérêt ou apéro amélioré ?
Un concept large
La forme « classique » de réunion entre collègues dans un bar n’est plus l’unique possibilité. Pour se démarquer, la rencontre devient musicale avec des concerts ou ludiques sous la forme d’ateliers ou débats. L’afterwork s’attache dorénavant à des événements qui ciblent davantage les actifs à des horaires en fin de journée.
D’abord cantonné aux relations au sein de l’entreprise, l’afterwork concerne de plus en plus d’autres sphères. Les écoles en organisent pour présenter leurs formations. Des entreprises les transforment en sessions de recrutement. Des musées en profitent pour attirer un autre public. Entre collègues ou juste entre amis, tout est bon pour faire un afterwork.
Au programme ce week-end : 1 afterwork au Belvédère, 1 atelier + 1 visite en LSF, 1 atelier famille, 1 atelier Vins des écrivains, 1 visite guidée architecturale…
Et toujours, la programmation récurrente de La Cité.
Plus d’infos > https://t.co/yG9KVugaMX pic.twitter.com/aO9lchLETu— La Cité du Vin (@laciteduvin) 1 février 2019
Bref, l’expression est quasiment rentrée dans les mœurs et les pratiques, bien loin de sa forme originelle. Les détracteurs y verront un anglicisme de plus, les mauvaises langues une façon de légitimer l’apéro. Quant à ses aficionados, le choix est large et l’afterwork semble avoir encore de beaux jours devant lui !