Suite aux déclarations de Jean-Marie Le Pen au journal d’extrême-droite Rivarol, Marine Le Pen a décidé de sanctionner son père en s’opposant à sa candidature à la présidence du conseil régional de la région PACA.
Clash Familial
Comme à l’accoutumée, Jean-Marie Le Pen, lors d’un entretien accordé au journal Rivarol à paraître demain, a dérapé. Le président d’honneur du Front National a déclaré être « gouverné par des immigrés » faisant allusion au Premier Ministre Manuel Valls. Plus encore, il a expliqué comprendre « qu’on combatte la démocratie. »
Et pour couronner le tout, le fondateur du Front National a ravivé de vieux souvenirs pétainistes : « Je n’ai jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître ».
Immédiatement, l’ensemble des cadres du parti ont annoncé s’être désolidarisés de sa position sur les réseaux sociaux à l’instar de Louis Aliot, vice-président du FN
Marine Le Pen a déclaré au sujet de son père au journal Le Monde : « Jean-Marie Le Pen semble être entré dans une véritable spirale entre stratégie de la terre brulée et suicide »
« Je m’oppose à sa candidature (NDLR : comme tête de liste aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur), le FN ne veut pas être pris en otage de ses grossières provocations. Nous allons réunir le bureau exécutif pour trouver le meilleur moyen de protéger les intérêts du mouvement. » a-t-elle donc conclu.
Et Gilbert Collard, député du Gard, de continuer en expliquant « À moins d’avoir 99 ans, qui peut se dire pétainiste aujourd’hui ! ».
Contacté par nos services, le siège du Front National a refusé de s’exprimer à ce sujet avant l’allocution de sa présidente au journal de TF1 demain soir.