Dimanche se sont achevés les VIIe Jeux de la Francophonie, le plus grand évènement francophone au monde, à Nice. 3000 athlètes, répartis dans 18 disciplines sportives, culturelles ou de démonstration, qu’ils soient professionnels, semi-professionnels ou même amateurs, se sont affrontés pendant une semaine dans la cité azuréenne, et aussi dans la plus grande convivialité.
Chaque année, c’est la même chose : la France est en tête du classement des médailles. 2013 n’y échappe pas : 58 médailles, dont 23 d’or, loin devant le Canada et la Pologne, déjà pas loin aux Jeux Olympiques. Mais est-ce vraiment là l’essentiel ? Pas vraiment. L’important, c’est de voir des athlètes, des pays et des continents se retrouver pendant une semaine, sans forcément un titre à aller chercher, en témoignent les épreuves de démonstration, notamment d’arts numériques.
- DES JEUX OMNIPRÉSENTS
« Le plus important aux Jeux Olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ». Cette phrase, en version courte et faussement attribuée à Coubertin « L’important, c’est de participer », n’a jamais été aussi vraie que pendant les Jeux de la Francophonie. Une atmosphère amicale au possible a envahi la capitale de la Riviera la semaine dernière. Les Jeux ont envahi toute la ville, lui donnant une seconde identité le temps d’une semaine.
Également, de nombreuses animations associées ont jalonné ces Jeux. Mercredi, un spectacle de marionnettes géantes a eu lieu ; le même jour, l’auteur-compositeur-interpète Auklair a donné un concert en plein cœur de Nice. Plus tôt, c’était Julien Lepers, l’animateur vedette de « Questions pour un champion » (dont vous entendrez reparler très bientôt…), originaire de la région niçoise, qui animé un grand quizz sur la culture francophone, ouvert à tous, à l’Opéra de Nice.
- L’AFRIQUE, ENTRE SUCCÈS ET POLÉMIQUES
Malgré quelques problèmes d’administration, qui furent provoqués par la fuite de 10 membres de la délégation congolaise, et par l’absence du flambant neuf Allianz Riviera, pas livré à temps, ces VIIe jeux de la Francophonie se sont déroulés dans la bonne humeur. Une nouvelle fois, ils ont permis à l’Afrique d’affirmer son investissement dans la francophonie : en effet, ce ne sont pas moins de 28 pays africains qui ont concouru la semaine dernière.
De l’historique place Masséna, au cœur de Nice, qui a vécu la cérémonie de clôture, au parc des sports Charles Ehrmann, où s’est déroulée la cérémonie de clôture, Nice a vécu des Jeux dynamiques et réussis. Découvrir, vibrer, partager : tout est dit dans le slogan. Désormais, ce sera à Abidjan, en Côte d’Ivoire, de faire aussi bien – voire mieux – en 2017, pour les VIIIe Jeux de la Francophonie. En attendant, Dakar accueillera le XVe sommet de la Francophonie, fin novembre.