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JO : les sports qui vont intégrer les Jeux de demain

C’est fait ! Le Comité International Olympique (CIO) vient d’approuver les sites où se dérouleront les épreuves des nouveaux sports qui intégreront les prochains Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, validant ainsi leurs participations. Coup de projecteur sur ces nouveaux entrants, mais aussi sur ceux qui ont été laissés de côté…
« Welcome back Olympic game at TOKYO! #Oly » (CC BY-SA 2.0) by Takeshi Life Goes On

Les nouveaux sports qui entrent aux JO…

Et cinq de plus ! C’est à l’unanimité que les membres du CIO ont en effet voté en faveur des futures participations aux Jeux Olympiques de Tokyo du surf, du skateboard, de l’escalade, du karaté et du baseball (et sa version féminine le softball). Les sports présents lors de la plus célèbre compétition sportive du monde passent ainsi de 28 à 33, ajoutant au programme déjà chargé des JO, 18 épreuves et pas moins de 474 athlètes. Le nombre total de sportifs doit cependant rester à 10 500 et les podiums au nombre de 310, une équation qui devra être résolue d’ici à 2020.

La direction du CIO s’est félicitée d’un « moment clé dans la modernisation du programme olympique », signifiant ainsi sa volonté de toucher une audience toujours plus large et plus jeune. Ces nouveaux sports ont en effet été choisis pour leur « forte capacité d’attraction » dans le monde mais spécifiquement au Japon. Les nippons sont par exemple très friands de baseball et selon, les estimations des organisateurs des Jeux de Tokyo, les matchs pourraient rapporter 50 millions de dollars de bénéfice rien qu’en recette de billetterie !
« Incheon_AsianGames_Baseball_Japan_Mongol » (CC BY-SA 2.0) by KOREA.NET – Official page of the Republic of Korea

…Et ceux qui restent devant la porte

Les cinq heureux élus de Tokyo ont été sélectionnés au détriment de 20 autres concurrents comme les fléchettes, le football de plage, le bowling, ou encore le bridge. Le squash, pour la deuxième fois, a encore vu sa candidature rejetée mais rien ne paraît figé pour une intégration future. Les sports postulant doivent seulement se soumettre à plusieurs critères simples : ils doivent être affiliés à une fédération internationale et respecter la charte olympique. Un autre critère implicite existe : celui de la popularité. Exit donc les sports confidentiels et locaux.

Au fond, c’est la question même de la définition d’un sport qui se pose ici. Les échecs, par exemple, sont bien reconnus comme un sport par le CIO mais ils ne figurent jamais au programme des Jeux. La légitimité de certaines de ces disciplines comme étant sportives est ainsi remise en cause, comme l’explique cet article de 888Poker à propos d’une éventuelle candidature du poker. La controverse ne cesse en tout cas d’animer les esprits des passionnés de tous les sports recalés.
« 081107 Bowling with Asif and Sazzad (22) » (CC BY 2.0) by Justin Brockie

La question de l’Esport

Une nouvelle problématique va aussi bientôt devoir être abodrée par les membres du comité organisateur des JO : celle posée par le sport électronique. Discipline en plein développement, l’ eSport vient du monde du jeu vidéo mais s’est peu à peu familiarisée avec le secteur du sport « traditionnel », par le biais du foot et de son plus célèbre avatar virtuel : FIFA. Il est aujourd’hui devenu un sport qui compte auprès du public, des acteurs du ballon rond et même de la loi.

L’eSport réunit en effet des foules immenses remplissant des stades de rêve. Pas étonnant dès lors que les clubs de foot investissent dans ce marché, le Paris Saint-Germain en tête (mais il paraît que l’Olympique de Marseille se penche aussi sérieusement sur le sujet). Les médias aussi veulent leur part du gâteau, Canal ou beIN ont déjà lancé une émission consacrée au sport électronique. Enfin, la consécration a été donnée en France par l’adoption en mai 2016 du projet de loi « Pour une République Numérique ». Plusieurs dispositions concernent en effet directement l’eSport qui est désormais reconnu comme une pratique sportive légale. Les professionnels du secteur ont par exemple acquis un statut adapté, le droit de signer des CDD professionnel et la Fédération France eSports est née.
« Dignitas vs Lowland Lions – Halo Group » (CC BY-SA 2.0) by EGL – X-Series

Alors, il n’y a plus qu’un vœu à formuler : que Paris soit sacrée ville d’accueil des JO en 2024 et qu’elle intègre l’eSport comme discipline participante !

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