Kim Jong-Un, le dirigeant de la Corée du Nord, organise ce vendredi le premier congrès de son parti. Il en profitera pour s’autoproclamer « chef suprême » du pays. Le dernier événement de ce genre remonte 36 ans en arrière.
Le dirigeant politique de la Corée du Nord Kim Jong-Un va aujourd’hui être sacré par les cadres de son parti au rang de « chef suprême ». Un tel événement n’a pas eu lieu depuis 36 ans dans le pays. Rappelons qu’il n’a que 33 ans et que le dernier sacre était celui de son père, alors que l’actuel dirigeant n’était pas encore né.
Un mystère règne autour de ce congrès, autant sur la durée que sur les sujets qui y seront traités. Des journalistes du monde entier y ont été conviés mais seront obligés de rester en dehors du Palais pour la durée de l’événement. L’unique vue qu’ils auront ? Des drapeaux gigantesques mettant en scène le dictateur et entourant toute l’enceinte.
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Une nouvelle opportunité de faire des tests nucléaires
Alors que toutes les caméras du pays et de nombreux médias du monde seront tournés vers ce congrès, il est fort probable que Kim Jong-Un en profite pour faire de nouveaux tests nucléaires. On connait l’envie débordante du dirigeant de réussir à obtenir le pouvoir nucléaire. Il a, depuis 2011 et son arrivée au pouvoir, déjà fait 2 tests, tout deux repérés par la Corée du Sud et qui ont fait les unes des journaux du monde.
Selon la Commission pour la réunification pacifique de la Corée, « qu’il soit reconnu ou non, notre statut d’Etat doté de la bombe H ne pourra être modifié« . Une affirmation que de nombreux de pays démentent mais que la Corée du Nord continue à prôner.
Un événement qui sera donc l’occasion pour le dirigeant trentenaire de montrer une nouvelle fois l’étendue de ses pouvoirs à son peuple et aux pays étrangers.
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