Dans une nouvelle vidéo, l’association L214 dénonce l’insalubrité d’un élevage de porcs Herta « Préférence »
Une filière « Préférence » respectueuse de l’environnement et du bien-être animal. A première vue, donc, Herta « Préférence » a de quoi rassurer les clients qui veulent consommer mieux. Cependant, dans la vidéo diffusée mercredi 2 décembre par L214, la filière « Préférence » n’est pas si respectueuse du bien-être animal.
Une nouvelle fois, les images font froids dans le dos. Animaux entassés, enfermés dans des cages trop petites, malades, cannibalisme… Tels sont les conditions de vie des cochons d’un élevage situé à Limoise (Allier). Chaque année sont élevés 600 truies reproductrices et 15.000 porcs charcutiers.
Des conditions insalubres
Dans cette vidéo, il est possible de voir les truies « enfermées dans des cages à peine plus grandes que leur corps » où elles « peinent à se lever » indique L214. Face à ce manque de place, il arrive que les mères écrasent leurs petits en se couchant. Ainsi, beaucoup de porcelets meurent à la naissance. « Sans soins et sans attention de leur mère, totalement bloquée, de nombreux porcelets meurent à la naissance« , poursuit l’association. « On voit sur les images l’éleveur assommer des porcelets jugés trop chétifs ».
L’association indique aussi que les cochons sont parqués dans des enclos trop petits. La promiscuité entre les animaux favorise « les agressions » entre eux. Sales, griffés, les cochons ont tous la queue systématiquement coupée pour éviter qu’ils ne se mordent et se blessent. Une pratique pourtant interdite par la réglementation.
« Herta nous ment » dénonce Sébastien Arsac, cofondateur de L214. L’association dénonce une entreprise qui n’est pas conforme à la réalité. « Nous portons plainte contre Herta pour maltraitance et pour tromperie du consommateur » annonce le co-fondateur. L214 a aussi mis en ligne une pétition et demande aux dirigeants de Nestlé et de Casa Tarradellas, co-propriétaires de la marque Herta, d’abandonner ces pratiques.