Le siège de syndicat de la Force Ouvrière (FO), installé depuis 1996 dans le XIVème arrondissement de Paris, compte plus de 150 employés afin de maintenir le droit des travailleurs, et plus particulièrement, des jeunes salariés.
Pour le secrétaire général de la FO, Jean-Claude Mailly, le syndicat représente le bon fonctionnement de la république française. « Il faut assurer un minimum d’égalité de droit. Mais en même temps, ça n’incite pas à la syndicalisation, puisque si vous n’êtes pas syndiqué, vous bénéficiez aussi de l’assurance chômage, par exemple, si vous perdez votre travail. Mais on tient à ce système car ça assure un minimum de solidarité et d’égalité de droit », a-t-il déclaré en exclusivité à Radio VL.
La FO permet de faciliter l’accès à une fonction stable et durable chez les jeunes travailleurs, afin de lutter contre la précarité de l’emploi et la discrimination au travail. Pour cela, l’association aide les jeunes dans leur orientation scolaire, leur défense pour le respect et l’amélioration du droit du travail et des conventions collectives. De plus, le syndicat accompagne les jeunes dans leur accès au logement, aux formations en alternance et aux stages en entreprise.
La FO s’intéresse également à de nouvelles problématiques actuelles, comme celle des jeunes désocialisés, en les accompagnants dans leur vie professionnelle. « Ça fait quatre ans qu’on travaille avec les magasins Zara, afin d’intégrer des jeunes désocialisés. Beaucoup d’entre eux dormait dans la rue. Aujourd’hui, on a plus de 200 jeunes qui ont un CDI dans ces magasins », a expliqué Jean-Claude Mailly.
Cette année, la FO comptait le plus faible taux de jeunes syndicalisés depuis 1985, en Europe, puisqu’à peine 7% l’était en France.