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La pollution aux Balkans atteint un pic effrayant

Les Balkans, l’une des 3 péninsules de l’Europe de l’Est, est en ce moment victime d’un grand pic de pollution, du jamais vu en Europe. Pourquoi ce pic se concentre-t-il dans cette région ? Quelles sont les mesures prises pour réguler cet incident ?

 

Les Balkans sont une zone géographique dans le sud-est de l’Europe délimitée par la Croatie à l’ouest, la Bulgarie à l’est et la Grèce au sud. Le  plus grand pic de pollution se trouve à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, où vivent environ 350 000 personnes.

La ville nuage

« C’est terrible en ville, impossible de respirer, de sortir faire un tour. Je tousse sans répit, j’étouffe. » Nous explique Mr. Prnjavorac, un asthmatique de 69 ans, qui est obligé de monter au sommet du mont Trebevic pour pouvoir “respirer”.

Du haut du mont, la ville de Sarajevo ressemble à une simple mer de nuages gris et jaunes, véritable vision d’horreur qui n’est pas prête de s’arrêter. En effet, le nuage est dû à la surconsommation de charbon et de bois comme combustibles dans les quelques 100 000 foyers qui utilisent leurs cheminées quotidiennement ainsi que la pollution émanant des plus de 150 000 voitures circulant dans un pays aux restrictions écologiques quasiment inexistantes.

A Sarajevo sont relevés plus de 400 µg/m3 (400 microns grammes par mètres cubes) de particules fines les jours de pics de pollution. En guise de rappel en France le seuil d’alerte est de 125 µg/m3.

Une situation humaine alarmante

« Les purificateurs d’air se vendent comme des petits pains. Les gens vident leurs portefeuilles pour respirer de l’air propre au moins à la maison », dit Vanco, 48 ans, vendeur de purificateurs d’air. L’équipement coûte 400 euros, soit environ un salaire moyen en Bosnie. “Mais les habitants empruntent même pour s’acheter un purificateur, surtout les familles avec enfants”, assure Vanco, qui ne donne pas son nom de famille.

Le gouvernement n’arrive pas à suivre la cadence de l’augmentation de la pollution. Il a ainsi mis 4 jours pour limiter la circulation en ville et n’a pas voulu faire fermer les écoles malgré les nombreuses demandes des associations de parents d’élèves.

Une institutrice, Vesna Delevska, 56 ans, décrit aussi une situation insupportable: « En trois décennies d’enseignement, je n’ai jamais vu autant d’enfants tousser et tomber malades. Les pires jours, beaucoup de parents n’envoient même pas leurs enfants à l’école. »

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