Après le renoncement de François Hollande à briguer un second mandat, Vincent Peillon prend la décision de se présenter comme candidat à l’élection présidentielle de 2017. Qui est ce candidat « surprise »?
Son parcours en bref
Vincent Peillon, bachelier à 16 ans et titulaire d’une licence de philosophie à 20 ans, enseigne cette matière durant plusieurs années avant de s’engager pleinement dans la vie politique. Il entre au parti socialiste en 1992 à l’âge de 32 ans. En 2004, il est élu député européen. François Hollande le nomme ministre de l’éducation nationale en mai 2012, dans le gouvernement Ayrault. Ainsi, il quitte ses fonctions à Bruxelles et vient à Paris. À la suite du remaniement ministériel en mars 2014, il perd sa fonction de ministre et retrouve son siège de député européen.
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Un programme centré sur l’Europe
Alors que l’Europe traverse une période de crise, Vincent Peillon souhaite renverser la tendance et « relancer le moteur franco-allemand ». Il prône le projet d’un « New Deal européen ».
Je suis le seul candidat à l’élection présidentielle à dire qu’il faut une stratégie offensive en Europe qui respecte nos engagements #ONPC pic.twitter.com/UhUR3suH2X
— Vincent Peillon (@Vincent_Peillon) 7 janvier 2017
A-t-il une chance de gagner la primaire?
Parmi tous les candidats à la primaire de la gauche, l’ex-ministre de l’éducation nationale estime qu’il représente le centre de gravité du parti socialiste, capable de rassembler tous les extrêmes de la gauche après la primaire. Pour le moment, Vincent Peillon n’a pas réussi à percer face à ses adversaires. En effet, d’après un sondage Elabe pour BFMTV réalisé à l’issu du débat du 15 janvier auprès des téléspectateurs, Arnaud Montebourg (29%), Manuel Valls (26%) et Benoît Hamon (25%) ont été les plus convaincants. Mais les sondages ne restent que des indications. Réponse dans trois jours.
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