Un incendie s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche 27 janvier dans une discothèque, coûtant la vie à au moins 233 personnes.
Au petit matin d’un funeste dimanche, près d’un demi millier de brésiliens se sont retrouvés prisonniers des flammes dans une boîte de nuit. Un établissement qui n’avait plus lieu d’être puisque sa licence était expirée depuis août 2012.
Pourtant, ce soir là avait lieu une grosse soirée étudiante.
Tandis que la fête battait son plein, un groupe a alors donné un concert aux alentours de deux heures du matin. Lors de sa prestation, le chanteur a eu recours à un numéro de pyromanie complétement improvisé. Les conséquences vont s’avérer dramatiques. Les matières isolantes ont été touchées et le feu s’est propagé comme une traînée de poudre. Tandis qu’à l’euphorie succède la panique, les vigiles ont cru à une bagarre et ont pris la décision de bloquer la seule issue de secours.
Résultat, une intervention des secours bien tardive, trop tardive. Plusieurs centaines de jeunes ont péri asphyxiés ou piétinés. D’autant plus que la discothèque menace à présent de s’effondrer, ce qui engage davantage de prudence de la part des équipes secouristes.
Le gymnase fait maintenant office de morgue où les parents sont attendus avec des photos en vue d’identifier les victimes.La mairie a lancé un appel aux des médecins volontaires et à la population pour des dons du sang. Le bilan établi pour l’instant est de 233 morts et 116 blessés.
La petite ville de Santa Maria pleure ses défunts. Néanmoins, il s’agit d’un des accidents les plus graves de ce genre. Ainsi, c’est tout le pays qui est sous le choc.
La Présidente du Brésil a interrompu son voyage au Chili, la cérémonie lançant le compte à rebours du mondial a été annulée et 30 jours de deuil ont été décrétés afin d’honorer la mémoire des victimes du drame.
Camille Balland