On en entend parler depuis 2018, la réforme du bac est là. Les premières épreuves commencent aujourd’hui. La réforme miraculeuse promise sera-t-elle au niveau des espérances de l’Etat ?
La réforme
Depuis le milieu de l’année 2018, la nouvelle réforme du baccalauréat est au cœur des débats entre les syndicats de professeurs et le ministère de l’éducation. Mais après avoir tout entendu sur ce sujet, qu’en est-il vraiment de cette réforme?
Le bac n’est plus ce qu’il était. Les étudiants à partir de la première devront maintenant choisir non pas un mais 3 enseignements spécifique. Adieu L, S et ES, les lycée auront maintenant le choix parmi 12 spécialités qu’ils choisiront en fonction de leurs point fort ou bien de leur attirance pour la spécialité. Une partie ce fera en contrôle continu (40% de la note final) ce qui permet une évaluation plus vraie des niveaux. Petit problème, ces dernières ne sont pas toutes disponibles dans tout les lycée. Certains devront donc changer de lycée si leur spécialité n’est pas disponible.
Cette réforme a pour but de supprimer la généralité. Le ministre et son équipe sont clairs, ils veulent réduire les inégalités qui subsistent dans l’éducation nationale. Ainsi en supprimant les 3 grandes filières, cela aiderait les lycéens à identifier et travailler leurs points fort.
La colère des syndicats et étudiants
Suite à l’annonce de la réforme, professeur et syndicat ont fait entendre leur mécontentement. Une partie des professeurs étaient vigoureusement opposés, ils ont fais entendre leur hargne en perturbant déjà en 2019 les épreuves du bac. Suite à cela l’Etat viens de réagir et leur a imposé une sanction (500 rappelés à l’ordre et 50 à écoper d’une sanction disciplinaire)
Les syndicats et association affirment qu’ils ne sont pas prêt et que la réforme est à peine plus claire pour les élèves qu’elle ne l’est pour les professeur. Il y a donc un vrai schisme entre le ministère et les syndicat. C’est pour cela que depuis des mois, J.M. Blanquer ministre de l’éducation nationale défend bec et ongle la réforme.
Les associations sont pour un report pur et simple des épreuves mais c’est inenvisageable tant pour les élèves que pour les professeur. Certains sont même pour l’abandon pur et simple des E3C comme indiqué dans le communiqué de l’SNES.
Pour toutes ces raisons, nous vous demandons solennellement, Monsieur le Ministre, de renoncer à cette session des E3C.
Communiqué intersyndicale SNES pour l’E3C
Un climat d’épreuve tendu
Le ton monte depuis déjà des mois entre JM Blanquer et les syndicats. Cela a amené des actes de contestation. Selon Libération, ce lundi sur plus les 380 lycée qui passaient les épreuves, 5 auraient été totalement bloqué et 24 auraient subi des « actes de mobilisation ». En majorité les épreuves ce sont bien passées.
«10 établissements ont dû reporter leurs épreuves»
Selon le Snes (premier syndicat du secondaire)
Ce n’est pas uniquement les syndicats qui ce mobilisent. Malgré le fais que ce ne soit pas la majorité, on peut constater que les lycées prennent également par au processus de lutte. Et appellent également les autres lycéen à les rejoindre.
Vers un avenir incertain
Finalement, comme en 1968, 83 et 94, cette nouvelle réforme a fait grand bruit mais est d’ores et déjà actée. Dans quelques années les bacheliers de 2021 se plaindront également d’une future réforme. Cependant au vu des récents événements, on peut ce demander si cette première session ne sera pas annulée comme le demande la FCPE la principale fédération de parents d’élève.
Adrien Marquet