Dévoilée ce lundi 21 août, la charte définit pour la première fois le rôle public, les missions et les moyens alloués à la Première dame. Face à la polémique, aucun statut juridique officiel n’est institué.
Face au succès d’une pétition contre le statut de Première dame début août, le Président a choisi d’adopter une ligne médiane. Brigitte Macron est simplement désignée comme « conjoint du Chef de l’Etat ».
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Elle conserve un rôle traditionnel. On peut relever trois objectifs : représenter la France internationalement aux côtés du Président ; rencontrer ou répondre par courrier aux sollicitations des citoyens ; soutenir des actions sociales, culturelles ou caritatives émanant de la société civile.
Le texte précise qu’elle n’est pas rémunérée, ne dispose pas de frais de représentation et de budget propre. Ses missions sont financées par le budget de la présidence. Elle dispose de deux conseillers présidentiels et d’un secrétariat. Sa protection est assurée par le groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR).
A la fin de chaque mois, un bilan permettra de suivre les actions accomplies par Brigitte Macron. « Lutter contre les exclusions, notamment ce qui touche au handicap, à l’éducation et à la maladie » sera sa priorité. « Il faut aussi favoriser l’accès à la culture » souligne-t-elle dans sa première interview en tant que Première dame accordée au magazine Elle.
Emmanuel Macron a créé cette charte dans un soucis de transparence et de communication. « Les Français sauront désormais quels moyens sont mis à ma disposition » assure Brigitte Macron. La Première dame a de véritables missions à remplir. Elle devra désormais en rendre compte.