Samedi 24 janvier, plus de 200 membres de l’association « Les Naufragés du TER » se sont réunis devant la gare de Nice pour afficher leur mécontentement.
Retards, trains supprimés, surchargés, modifications d’horaires. Entre Grasse et Vintimille, prendre le TER tient du parcours du combattant. Alors, depuis plusieurs mois, un groupe d’usagers de cette ligne régionale s’est réuni autour d’Eric Sauri, fondateur de l’association « Les Naufragés du TER ».
Excédé, le fondateur et porte parole dénonce les manquements incessants de la SNCF et « l’absence de plate-forme de maintenance dans le département » pour entretenir les trains.
L’association dénonce aussi la mauvaise utilisation des financements de la région ( NDLR : s’élevant à plus de 20 Millions d’euros par mois ), qui devraient théoriquement suffire à parer aux besoins de la ligne.
Un manifestant sur place expliquait qu’il perdait « 4 heures chaque jour à attendre les trains alors que le temps réel de trajet ne dépasse pas les 30 minutes ».
Romain, âgé de 30 ans, expliquait qu’il refusait de « payer les tickets de train tant que le service ne sera pas décent ».
Excédés, 200 manifestants se sont réunis devant la gare de Nice-ville, quelques heures après la visite de Guillaume Pepy, directeur de la SNCF. Ce dernier, présent pour l’anniversaire de la ligne Nice-Mocou, n’avait visiblement pas souhaité les rencontrer.
Seul Eric Ciotti, président du conseil Général, avait affiché son soutien aux manifestants sur Twitter expliquant que les usagers sont « victimes de l’incompétence du Conseil Régional et du mépris de Vauzelle » .
Les membres de l’association n’en sont pas à leur coup d’essai. Des voyageurs avaient bloqué le train en partance de Monaco il y a quelques jours, ne comprenant pas pourquoi il devait partir à vide.