Le 5 août prochain, Lexus lèvera le voile sur sa Hoverboard en développement depuis plus d’un an et demi. Après les nombreux hoax ayant déjà fait beaucoup de bruit sur le net, serait-ce enfin la concrétisation d’un vieux rêve ?
Une vidéo assez brève annonçant cette fameuse date du 5 août présente ce qui semble être un skateboard épais, et fumant. Quant au fonctionnement de la board, nulle doute que Lexus expliquera dans les grandes lignes quels principes physiques ont été utilisés. Mais voici déjà ce que l’on sait. Il n’existe que quatre forces agissant à distance : la force électrique, la force magnétique, la force nucléaire, et la force gravitationnelle. Elles s’exercent sans qu’un contact entre les objets ne soit nécessaire. Eliminons d’emblée les forces gravitationnelle et nucléaire, inexploitables ici.
Cela laisse d’une part la force magnétique,avec la technique de la sustentation électromagnétique. Cette technologie consiste approximativement à utiliser des couples d’électroaimants régulés, qui n’entrent pas en contact mais restent à à faible distance l‘un de l’autre. Cette piste est la plus probable.
D’autre part, la force électrique ne pourrait être utilisée qu’indirectement pour propulser un fluide comme de l’air, maintenant la planche en lévitation. Cette technique fait intervenir un accélérateur de particule dans un procédé plus compliqué à mettre en oeuvre que la force magnétique, déjà utilisée pour des trains.
On pencherait donc plutôt pour la sustentation électromagnétique. Seul bémol : une telle technique nécessiterait de construire des pistes polarisées, pour faire évoluer la hoverboard. Il faudrait alors repenser l’aménagement du territoire, notamment en zone urbaine, et pour cela, il faut l’accord des administrations. Ce n’est donc de toute façon pas demain que vous pourrez vous balader en flottant gracieusement au-dessus du sol (sauf si le procédé d’accélération de particule est effectivement mis en oeuvre).