Suite à l’attentat survenu dans les locaux de Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier 2015, les dessinateurs du monde entier ont exprimé leurs solidarités au travers leurs dessins et croquis. Certains ont perdu des amis et d’autres s’en font pour un paramètre crucial et inhérent à leurs fonctions : la liberté d’expression.
C’est une émotion universelle qui a touché la profession de dessinateur de presse et de caricaturiste. Aujourd’hui, jour de deuil pour tout le milieu journalistique, plusieurs dessinateurs réparti autour du globe ont décidé de rendre un dernier hommage à leurs défunts confrères en versant de l’encre et des images sur du papier encore frais.
Un geste solennel visant à faire réagir le plus grand nombre de personnes possible sur une situation critique et détestable.
« Plantu« , le célèbre dessinateur du journal « Le Monde », a réagit immédiatement en publiant un dessin en une du fameux quotidien national avant de donner quelques déclarations à la presse sur la perte de ses amis proches : « C’est un nouveau 11 Septembre de la pensée libre ».
Dans la matinée, son association « Cartooning for peace » a publié un message traduisant la solidarité de l’entièreté de l‘équipe de travail pour la famille des victimes et pour la continuité du combat d’un monde plus libre.
Un mouvement international
Aux États-Unis, en parallèle du discours de John Kerry sur la tragédie de mercredi matin, la collaboratrice du « Washington Post » et prix Pulitzer Ann Telnaes publiait une caricature de la statue de la liberté, stylo dans la main droite, « Charlie Hebdo » dans la main gauche.
Le mouvement de solidarité c’est étendu à travers les continents, avec des dessinateurs d’Amérique du sud, des australiens, des danois ect.
Un caricaturiste chilien, Francisco Javier Olea, a porté un message « belligérant » en appelant chaque illustrateurs autour du monde à s’exprimer encore plus librement au travers de leurs différentes œuvres et créations.
Désormais, tous véhiculent le même message de paix et de tristesse pour ce que beaucoup qualifient déjà comme l’un des plus grands attentats qu’a connu la profession journalistique.