La consommation de matières premières est aujourd’hui toujours plus grande et la planète Terre n’arrive plus à suivre le rythme. Nous allons donc puiser dans nos réserves.
L’ONG Global Footprint Network définit chaque année la date précise à laquelle nous avons atteint la quantité de ressources que la planète peut produire chaque année. Cela permet de savoir de manière imagée a quelle moment nous dégradons notre environnement. Et cette date ne fait qu’empirer : depuis 1992 et le premier rapport, le constat s’aggrave. Les ressources naturelles se réduisent et la quantité de CO2 augmente. Selon l’organisation, il faudrait une planète et demie pour produire les ressources écologiques renouvelables NECESSAIRES pour garantir l’empreinte de l’humanité. En 2050, le nombre de planètes devrait être de trois afin que l’environnement absorbent la pollution, et produisent les ressources nécessaires. WWF a pour sa part souligné que la planète est en dette écologique à partir des années 70. Alors que la date était le 21 octobre en 1993, elle est aujourd’hui tombé le 20 août.
Des empreintes par pays peu représentatives
La Chine, les Etats-Unis, la Russie, l’Inde et le Brésil comptabilise à eux cinq la moitié de l’empreinte écologique mondiale. Mais le bilan par pays reste peu représentatif pour différentes raisons. Certains pays comme le Brésil, ont des ressources (des forêts par exemple) qui recouvrent totalement leurs empreintes écologiques et ont de la marge. D’autres comme la France, malgré de belles ressources aurait besoin que de 1,6 fois ses ressources pour avoir une empreinte neutre. Cependant, la déforestation présente dans certains pays tels que l’Indonésie (qui perd plus d’un millions d’hectares par an) pour planter des palmiers à huile est directement liée à la forte demande française en huile de palme afin de pouvoir assumer sa production alimentaire. La destruction de la flore amène un manque à gagner et donc une plus basse absorption du CO2.. L’impact français et des pays industrialisés plus généralement est donc beaucoup plus important que cela semble être.
Des solutions existent
Au moment même où la consommation de charbon n’a jamais été aussi élevée dans notre histoire, un nombre croissant de solutions se proposent à nous. En plus du recyclage, de l’isolation thermique, les énergies renouvelables sont connues de tous et sont de plus en plus mise en place, notamment dans les pays européens. La mise en place d’un système comme celui- ci, réduirait considérablement l’empreinte écologique de nos activités. Hydroliennes, éoliennes, panneaux photovoltaïques et d’autres nous assureront de l’énergie sur le long terme sans avoir à nous inquiéter du moment T où la pénurie sera présente. En revanche, dans une optique d’empreintes énergétiques respectables, des transitions comme celle de l’Allemagne laissent tout à fait sceptique : en décidant d’arrêter l’énergie nucléaire en parallèle de sa transition énergétique, l’Allemagne a juste fait exploser les quantités de charbon consommées. Le respect de nos ressources et la maitrise de nos dépenses d’énergies seront donc un jour ou l’autre, tout à fait inévitable.