L’OM s’est imposé 4-1 en clôture de la 5ème journée de Ligue face au SC Bastia. Les Marseillais ont dominé tout le match et les Bastiais n’ont jamais été en mesure d’inverser la tendance. Explications.
Tout débute à merveille pour l’OM. Au quart d’heure de jeu sur un corner joué à la Rémoise, Diarra adresse une passe à Mendy qui, du plat du pied, enroule sa frappe et lobe Hansen, le gardien bastiais. Le ballon touche la transversale avant de retomber dans les filets. La combinaison utilisée sur corner a été la même que celle utilisée face à Troyes. Cela récompense un travail régulier à l’entraînement sur les coups de pieds arrêtés. Au retour de la mi-temps, Alessandrini accentue l’avance au score 21 secondes après le début de la seconde période. Malgré un but assez chanceux, il a eu le mérite de poursuivre son action jusqu’au bout, chose qu’il n’aurait (peut-être) pas faite auparavant. 20 minutes plus tard, tel un renard des surfaces, il double la mise en assénant une frappe imparable pour le gardien danois. Michy Batshuayi aggrave le score sur un centre de Mendy avant que Brandao ne réduise le score pour les Bastiais. 4-1, un score qui ne changera plus.
Des Marseillais OM-nipotents …
Durant cette première période, il n’y a pas eu vraiment de match. Ni de match dans le match. Pas de jeu côté bastiais, faute à un manque d’impact dans l’entrejeu. Le trio Cahuzac-Fofana-Diallo n’a pas été en mesure de rivaliser avec la paire Diarra-Silva, grandement aidée par les joueurs présents sur les ailes, qu’ils soient à vocation offensive ou défensive. Mais la très grosse présence dans l’entrejeu n’est pas pour autant gage de réussite dans le dernier geste. Malgré un ratio de tirs cadrés qui s’élève à 57% à la mi-temps, les Olympiens pèchent dans le dernier geste et ont du mal à accroître leur avance au tableau d’affichage. Il faut attendre le retour des vestiaires pour que l’OM fasse le break. Après un enchaînement d’événements en faveur de l’OM, Alessandrini double la mise. Et le minot, natif du quartier des Chartreux, inscrit un doublé quelques minutes plus tard. L’OM déroule. Le scénario du match est très semblable à celui de Troyes. 1-0 en première mi-temps, du mal à concrétiser puis une deuxième mi-temps très prolifique en terme de buts. L’OM se crée quelques occasions mais conserve son avantage sans trop forcer. 11 tirs, 7 cadrés, 60% de possession, les Phocéens ont surclassé leur adversaire dans tous les compartiments du jeu. La défense a été très peu inquiétée mais a répondu présente lorsqu’il le fallait. Diarra a été fédérateur et a rendu le match très facile à ses coéquipiers. Lucas Silva, a été solide malgré quelques approximations dans la dernière passe. Les ailes ont constamment joué vers l’avant. Toutes les actions ont été travaillées grâce aux nouvelles combinaisons mises en place par Michel. Seul point noir, le but marqué par Brandao.
… Et des Bastiais impotents
Côté bastiais, il y a (très) très peu de choses à dire. Une utilisation famélique de la possession de balle, un laxisme omniprésent dans le marquage, des errements dans tous les compartiments du jeu, cette rencontre a été un non-match total. 2 tirs cadrés seulement. Seul le but de Brandao est synonyme d’espoir pour la suite. Et encore. Malgré un bon début de saison, les Bastiais devront réagir impérativement la semaine prochaine dans un match couperet qui s’annonce déjà décisif pour la suite de la saison contre Nice, concurrent pour le maintien, sous peine de péricliter, tant au niveau du classement que de l’état d’esprit.
Avec 7 matchs en un mois, les choses sérieuses commencent pour l’OM. Prochaine étape et non des moindres, dimanche prochain face à l’OL.
Julien HOLTZER