Toute l’Europe l’attendait : la Ligue des Champions version 2014-2015 a levé le rideau ce 16 septembre, avec les premiers matches des quatre premiers groupes. Ils ont réservé pas mal de buts, et même quelques surprises. Retour sur huit rencontres aux quatre coins de l’Europe.
GROUPE A
Olympiakos / Atlético Madrid : 3-2. Premier match, et déjà une première surprise. Les Cochoneros, finalistes la saison dernière, tombent d’entrée face à une équipe grecque très soudée. Déjà une demi-heure de jeu, et l’Olympiakos trouve deux fois la faille, par Masuaku (13e) et Afellay (31e). Un genou à terre, l’Atlético réagit vite par Mandzukic, ce qui efface un peu sa maladresse devant le but. Mais Mitroglou triple tardivement la mise pour le Pirée (73e) ; la réduction du score de Griezmann (86e) n’y changera rien, l’Olympiakos signe un petit exploit dès son premier match.
Juventus Turin / Malmö FF : 2-0. Face à des Suédois de retour dans la compétition, la Vieille dame ne devait logiquement pas avoir de souci à affirmer sa puissance. Face au jeu compact adverse, les Turinois butent souvent, mais viennent à bout des Malmois, par un doublé tardif de Tevez (59e et 90e).
GROUPE B
Real Madrid / FC Bâle : 5-1. Le carton de cette première soirée. Les tenants du titre ont fait parler toute leur puissance, profitant d’une période de latence suissesse pour aligner trois buts (30e, 31e et 37e), après un pourtant bon départ des Bâlois. L’hyper-réalisme merengue a payé, ponctué par une superbe barre rentrante de Benzema (79e).
Liverpool FC / Ludogoretz Razgad : 2-1. En parallèle du carton madrilène, les joueurs de Brendan Rodgers se devaient eux aussi de faire parler leur supposée facilité face aux débutants bulgares dans la compétition. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la tâche a été plus qu’étriquée. Longtemps cadenassé, le match se décante à la 82e minute par un but de Balotelli pour les Reds. Le temps aditionnel est palpitant : après une égalisation bulgare par Abalo (pas Luc le handballeur, Dani le footballeur), ce n’est personne d’autre que le capitaine emblématique de Liverpool, Steven Gerrard, qui offre la victoire aux siens. Une victoire très juste, et pas forcément méritée pour Liverpool.
GROUPE C
Monaco / Bayer Leverkusen : 1-0. 10 ans après l’épopée fantastique de 2003-2004, le club princier revient en Ligue des Champions. Mal en point en championnat (relégable après 5 journées), les hommes de Leonardo Jardim arrivent dans leurs petits souliers face à une dangereuse équipe de Leverkusen. Très rapidement, les Allemands imposent leur rythme, mais les Monégasques encaissent à chaque fois. Au terme de la première mi-temps, le score nul et vierge tient du miracle. Le réalisme est de retour en seconde période ; Monaco trouve la faille par Moutinho (61e), et continue à bétonner sa défense. Une victoire un peu contre le cours du jeu, mais révélatrice de la résistance asémiste.
Benfica / Zénith Saint-Pétersbourg : 0-2. Soirée noire pour les Portugais. Dominés de bout en bout, indisciplinés (très vite réduits à 10, à la 18e minute), les Lisboètes encaissent deux buts dans les 30 premières minutes. La suite du match ne fait pas d’illusions : le Benfica n’y était pas. En face, une équipe russe très bien organisée ramène de l’Estadio de la Luz une victoire probante et méritée.
GROUPE D
Galatasaray / Anderlecht : 1-1. Un match n’est terminé qu’au coup de sifflet final. C’est l’amer constat que peuvent tirer Anderlecht de leur match nul en Turquie. Dominateurs en première période, surprenants au possible, les Belges concrétisent par un but de Praet à la 52e minute. Les Turcs poussent, et l’abnégation finit par payer : Yilmaz offre le nul aux siens dans les ultimes instants du match. Un partage des points bien payé pour les Turcs, et une belle occasion ratée pour Anderlecht.
Borussia Dortmund / Arsenal : 2-0. Sûrement le match le plus attendu de ce soir. Deux équipes qui tutoient le firmament européen se retrouvent au Signal Iduna Park pour une rencontre de gala. Les Allemands opèrent un pressing offensif très puissant, qui débouche sur une ouverture du score logique par Ciro Immobile juste avant la pause. Sonnés, les hommes d’Arsène Wenger ne réagissent pas, et laissent Aubameyang doubler la mise au retour des vestiaires (48e). Asphyxiés, les Anglais ne parviendront jamais à revenir dans le jeu.
Crédit image à la une : uefa.com
Crédit photo : Stéphane Senaux pour AS Monaco