Après Gérard Depardieu, c’est au tour de l’ex-icône nationale Brigitte Bardot de rejoindre cette terre qui – à défaut de connaître les droits de l’Homme – pratique les droits des animaux selon les dires de la concernée.
Depuis quelques mois, celle qui n’est qu’un prisme illusoire d’un brillant passé se manifeste à de nombreuses reprises, afin d’exclamer son humble avis sur la France, et notamment sur les traitements accordés aux animaux. Le nombre d’opérations chirurgicales de cette femme témoigne sans aucun doute de la misère dans laquelle la pauvre dame vivait, en somme un réel besoin de s’exiler ! C’est tout simplement dans un communiqué que l’icône déchue s’indigne en affirmant :
Si ceux qui ont le pouvoir ont la lâcheté et l’impudence de tuer les deux éléphantes […], j’ai pris la décision de demander la nationalité russe afin de fuir ce pays, qui n’est plus qu’un cimetière d’animaux.
Des larmes sortiraient presque de nos yeux devant tant d’humanité… Certes il reste de nombreuses choses à effectuer pour la cause animale, mais en Russie, il demeure un nombre considérable d’actions à mener pour la cause humaine. Entre l’Homme et l’animal, Brigitte Bardot semble avoir choisi indéniablement son camp. Aussi étrange que cela puisse paraître, notre société est une société construite par les Hommes et en grande partie pour les Hommes. En faisant un gros raccourci on pourrait même en venir à penser que Brigitte Bardot éprouve une compassion bien plus importante pour les pauvres moutons de France qu’a l’égard de ces sales Russes défiant le temps glacial. Pour quelle raison ? Presque rien, simplement acquérir un semblant de démocratie et de liberté… Mais bien évidemment je fais ici un immense raccourci, n’est-il pas ?
© AFP/Archives Pierre Andrieu
Quoi qu’il en soit, cette figure représentant l’absurde français puise son patriotisme dans la loi de la jungle et le règne animal. A chacun ses questions existentielles me direz-vous.
Charles des Portes