Après avoir retrouvé une première lycéenne enlevée en 2014 par le groupe islamiste Boko Haram, une seconde jeune femme du même groupe a été identifiée parmi les 97 personnes libérées hier lors d’une opération des miliciens et de l’armée nigériane.
Les autorités nigérianes ont annoncé hier, juste après avoir retrouvé une lycéenne, qu’une seconde fille avait été retrouvée. « Son nom est Serah Luka, elle est au numéro 157 de la liste des filles enlevées. » Il s’agirait de la fille d’un pasteur de la région. Elle aurait été libérée lors d’une opération commune entre l’armée et les miliciens. 96 autres femmes et enfants ont été retrouvés lors de la même opération au nord-est du pays. Elle faisait partie des 276 jeunes femmes du lycée de Chibok enlevées en avril 2014 par le groupe islamiste Boko Haram. Encore 217 filles sont détenues par les terroristes.
Mardi, une première fille, Amina Ali, avait été sauvée, une lueur d’espoir selon le chef de l’Etat. « Le gouvernement fera tout ce qu’il peut pour sauver d’autres jeunes filles de Chibok.«
Nigerian Army confirms rescue of another Chibok girl https://t.co/B21gPPuXQC via @todayng pic.twitter.com/ufNTbLXiwg
— Nigeria Newsdesk (@NigeriaNewsdesk) 20 mai 2016
Le mouvement djihadiste Boko Haram contrôle une grande zone du Nigéria
Le groupe radical a été créé en 2002 au nord-est du Nigeria, zone qu’il contrôle depuis ce jour. A l’origine, Boko Haram était une secte qui a ensuite viré vers un groupe armé qui a tenté d’imposer la charia en Afrique de l’Ouest, notamment au Cameroun, au Nigeria, au Tchad et au Niger. Le mouvement a effectué depuis sa création de nombreux attentats, massacres et enlèvements. 2000 personnes ont été enlevées par les terroristes depuis 2009.
La première lycéenne libérée mardi a annoncé que les autres otages se situaient toujours dans la forêt de Sambisa. Selon les mêmes sources, six de ses camarades sont déjà mortes. Le groupe islamiste a pour habitude de transformer ses otages féminines en esclaves sexuelles ou en bombes humaines afin de faire régner la terreur dans les zones qu’ils contrôlent.
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