« Madame est Bonne ! », le Court-Métrage le plus soutenu en France
Qui est-ce ? La biographie : « Madame est bonne ! », le projet cinématographique d’Adwaita
Après avoir été déclarés finalistes du Nikon Film Festival de 2013 pour son court-métrage « Je suis une discorde« , Vincent Vitte et Adrien Rogé poursuivent leur passion cinématographique par le tournage de leur nouveau film « Madame est bonne !« . Projet artistique librement inspiré de Cendrillon et des Bonnes de Jean Genet, le court-métrage « Madame est bonne ! » est géré par l’association Adwaita.
L’association Adwaita est un collectif de jeunes artistes indépendants réunis pour la promotion de la culture et la cohésion sociale à travers l’expression artistique. Leur dernier projet en date, le film “Madame est bonne !” est la première oeuvre participative la plus soutenue en France à hauteur de 22000 euros. Le nouveau court-métrage propose une esthétique renouvelée et offre un lien privilégié entre la jeune association et son public.
Synopsis de « Madame est bonne ! » : Jeanne, jeune femme à la recherche d’un logement, est recueillie par Chrystale de Mailleul, marâtre dépressive, en contrepartie de quelques services à rendre pour le bon fonctionnement de la maisonnée. Séduisant le fils de Chrystale, cette dernière est renvoyée. Abandonnée à elle-même, Jeanne fait alors la rencontre d’une bonne fée. Une révolte se prépare…
L’émission des As
« Madame est bonne peut vouloir dire plusieurs choses (…). On se demande de quelle madame on parle. Il y a un conflit certain de femmes« , Vincent Vitte.
Né du travail collectif de l’association Adwaita, le film « Madame est bonne ! » regroupe en son sein plusieurs jeunes artistes indépendants. Vincent Vitte (scénariste et chef de projet) et Maya Maximovitch (chargée de la mise en scène et de la plastique du film) témoignent de leur investissement dans l’élaboration de ce court-métrage.
« Il s’agit d’un projet associatif. Mais il s’agit surtout d’un mode de fonctionnement qu’on essaie de porter c’est-à-dire d’une part par la manière dont on a financé le projet, on essaie d’être proche du public, mais aussi par la forme qu’on va donner à ce film (…) qui nous permettra de trouver une nouvelle approche artistique« , Maya Maximovitch.
L’approche jeune du film, la recherche scénaristique, les nombreux soutiens médiatiques ou encore l’utilisation du financement participatif, nombreux sont les exemples illustrant un projet allant au-delà de la simple réalisation d’un court-métrage.
« Cette fausse simplicité [du conte] parle à tout le monde (…)« , Vincent Vitte. Projet audacieux, « Madame est bonne ! » révèle un film bien plus complexe qu’il n’y paraît. Le court-métrage s’affirme dans le choix d’une multiplicité de femmes, de la dénonciation de stéréotypes et vogue sur les codes du conte comme sur les thèmes du huis clos et de la comédie noire. « Madame est bonne ! » s’inscrit ainsi dans un certain renouvellement du film de société.
« En développant la campagne de financement, on a très vite compris que c’était une possibilité pour nous de créer un cinéma qui n’avait pas sa place sur le marché (…)« , Maya Maximovitch. Court-métrage attendu dont le tournage débutera prochainement, le film « Madame est bonne ! » devient en lui-même une véritable histoire. Une histoire d’investissement, d’engagement mais surtout de passion.
Une émission animée par : Guillaume Togay de Varennes avec pour chroniqueurs : Victoire Chevreul et Marie-Adélaïde Bouyssou.
Aller plus loin :
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Son site officiel : Madameestbonne.fr
Son compte Facebook : Madame est bonne
Son compte Twitter : @madameestbonne
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Un article sur Touscoprod : Madame est bonne !
Un article de Sud Ouest : « Madame est bonne ! », naissance d’un film
Un article de l’Est Républicain : Tous derrière « Madame est bonne ! »
Un courte présentation du projet dans notre émission : Culture et Projets, les cinq invités des As
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