Alors que la Russe s’apprêtait à disputer son deuxième tour à Rome, la Fédération Française de Tennis refusait de l’inviter pour le tournoi parisien.
Maria Sharapova est loin d’en avoir fini avec l’affaire du meldonium. Suspendue plusieurs mois, la joueuse fait face à de nombreuses critiques depuis son retour sur les courts. La joueuse avait en effet reçu plusieurs invitations pour les différents tournois depuis un mois.
La Russe privée de wild-card
Maria Sharapova ne foulera donc pas les courts porte d’Auteuil. Malgré sa demande à la Fédération Française de Tennis, la Russe ne pourra pas participer au prochain Grand Chelem (28 mai – 11 juin). Sharapova avait été suspendue quinze mois pour dopage suite à son contrôle positif au meldonium lors de l’Open d’Australie 2016. La joueuse de 30 ans avait fait son retour à la compétition fin avril : elle a participé aux tournois de Stuttgart, Madrid et Rome, qui se déroule cette semaine.
C’est Bernard Giudicelli, président de la FFT, qui l’a annoncé hier soir via un Facebook live. Selon lui, Maria Sharapova ne pouvait bénéficier de cette invitation pour une simple raison. Si une wild-card est possible pour un joueur revenant de blessure, ce n’est pas le cas pour quelqu’un revenant tout juste d’une suspension de dopage.
Une mauvaise nouvelle pour Maria Sharapova qui a rapidement été suivie d’une autre : la Russe a du abandonner lors de son deuxième tour à Rome, face à Mirjana Lucic-Baroni à cause d’une blessure à la jambe gauche.
Le cas Sharapova continue de faire débat
Vainqueur en 2012 et en 2014, la Russe devra donc attendre pour soulever un troisième trophée à Paris. Actuellement 211ème au classement WTA, Sharapova comptait sur une wild-card pour participer à ce tournoi du Grand Chelem. Roland-Garros version 2017 aura donc une saveur particulière puisque 3 joueurs phares du tennis ne seront pas là : Maria Sharapova, Roger Federer et Serena Williams.
Le cas Sharapova ne cesse de faire parler de lui. Lors de son retour à la compétition, de nombreux acteurs du tennis mondial tels qu’Eugénie Bouchard ou Kristina Mladenovic avaient critiqué la Russe pour ses invitations reçues.
Pourtant, de nombreuses critiques surviennent aujourd’hui pour dénoncer ce refus d’inviter Maria Sharapova à Roland-Garros. Via son directeur général Steve Simon, la WTA a fait part de son désaccord avec les organisateurs. Selon lui, la Russe avait déjà purgé sa sanction et qu’aucune pénalisation supplémentaire n’était nécessaire.
Ce mercredi matin, le seul lot de consolation qu’a la Russe est qu’elle sera au moins 200ème au classement WTA lundi prochain. Ce rang lui permettra alors d’intégrer les qualification à Wimbledon.
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