Alors que la candidate Front National est mise en cause pour des affaires d’emplois fictifs au Parlement européen, la candidate affirme qu’elle ne retirera pas sa candidature si elle venait à être mise en examen.
Contrairement à François Fillon, Marine Le Pen compte bien maintenir sa candidature si elle venait à être mise en examen. Dans un entretien au Monde, elle explique que si « un juge pouvait décider qui est candidat et qui n’est pas candidat, ce serait la fin de la démocratie« .
Deux assistants parlementaires qui ne travailleraient que pour le parti français
Le Parlement Européen accuse la candidate d’avoir rémunéré ses deux assistants, Catherine Griset et Thierry Légier en leur attribuant des postes d’assistant parlementaire. Ces derniers n’auraient cependant travaillé que pour le Front National. Si Marine Le Pen dément ces accusations, elle a toutefois été condamnée à payer 298 497 euros au Parlement Européen avant le 1er février. La candidate ne s’étant pas exécuté, le Parlement européen prélèvera la moitié ses indemnités parlementaires, s’élevant à 6 200 euros.
« Ils ont dit qu’ils auraient notre peau et nous allons les combattre »
L’avocat de Marine Le Pen s’indigne et dénonce « une manœuvre pour gêner l’action de sa cliente au Parlement européen« . Elle s’était exprimée ce samedi sur TF1, expliquant que le Parlement était une institution politique dérangée par sa présence. « Nous les gênons beaucoup. Ils ont dit qu’ils auraient notre peau et nous allons les combattre« . Elle ne compte en tout cas pas payer la somme demandée. Elle ne compte pas non plus retirer sa candidature si elle venait à être mise en examen. Le parquet de Paris avait également ouvert une enquête sur cette affaire en mars 2015.