Le premier secrétaire du Parti Socialiste était en déplacement sur la Côte d’Azur. Après un déjeuner avec les candidats niçois aux départementales, Jean-Christophe Cambadélis tenait un meeting de soutien à Nice. Il a répondu aux questions de Radio VL.
Vous êtes sur une terre de droite, où le front national ne cesse de monter, quel message voulez-vous faire passer ici ?
Il faut se battre dans ces élections départementales. L’enjeu ici est de défendre le bien-vivre.
Plus encore, il y a un danger : le front national. Ce parti développe des thèmes qui sont incompatibles avec la république. Il faut donc faire bloc contre lui.
Les candidats PS risquent ils d’être éliminés ici, à Nice ?
Il y a certes un risque d’être éliminé, mais la gauche toute entière sera éliminée. En revanche, si elle fait bloc, ils seront au second tour. Et je les encourage à donner un duel UMP/PS, à faire passer des candidats républicains.
Vous parliez de dissensions au sein du parti socialiste. N’est-ce pas la faute du gouvernement qui, en menacant les frondeurs, a montré un parti qui n’était pas unifié ?
Le parti socialiste est unifié dans cette bataille. Les frondeurs étaient reçus à l’Elysée hier et je les ai reçus moi-même au siège du PS. Chacun est aujourd’hui au combat.
On peut être en désaccord avec la ligne économique du gouvernement, mais l’important est de défendre la république contre le front national.
Si le PS perd les élections départementales, Manuel Valls restera t-il à Matignon ?
Le premier ministre restera en place et le cap restera le même quoi qu’il arrive, même en cas de défaite. Il est en revanche toujours possible de remanier le gouvernement.