Le marsouin du Pacifique est aujourd’hui une des nombreuses espèces qui sont en voie d’extinction. À l’initiative de la star hollywoodienne, le président mexicain Enrique Peña Nieto s’est engagé à accentuer les efforts de son gouvernement pour sauver cette espèce.
On connaissait la détermination de Leonardo DiCaprio pour l’environnement et sa volonté de sauver la planète. L’acteur vient une nouvelle fois de le prouver en venant en aide à un animal fortement menacé.
DiCaprio à la rescousse du marsouin du Pacifique
Il ne s’agit pas du prochain film de l’acteur mais l’histoire n’en est pas moins importante. Tout avait commencé en mai dernier : Leonardo DiCaprio avait demandé à ses millions d’abonnés sur Twitter et Instagram de signer une certaine pétition. Celle-ci s’adressait au président mexicain pour lui demander de tout faire pour protéger le marsouin du Pacifique. Présent dans le golfe de Californie, il s’agit du plus petit cétacé au monde et il n’en resterait plus que trente spécimens aujourd’hui.
Enrique Peña Nieto avait alors répondu en rappelant qu’il avait déjà fourni de nombreux efforts pour sauver cette espèce. Après plusieurs jours de tweets, les deux camps sont finalement parvenus à un accord : le gouvernement mexicain s’est engagé à protéger plus largement l’écosystème marin du golfe de Californie.
Cet accord reposera donc sur un plan soutenu par la fondation de DiCaprio et celle du magnat mexicain des télécommunications Carlos Slim.
Un accord jugé historique
En mai, le WWF avait alerté la population qu’en l’absence d’actions urgentes, l’espèce pourrait avoir disparu en 2018. Pas plus long qu’1,50m, ce spécimen est décimé depuis plusieurs années par des contrebandiers. Ils utilisent en effet le marsouin pour pêcher une autre espèce également menacée d’extinction, le totoaba.
Lors de la signature, l’acteur oscarisé a expliqué que cette action devait assurer un environnement productif, en particulier pour les espèces en danger de disparition.
Pour y parvenir, cet accord permettra entre autres d’empêcher l’usage de filets illégaux. La pêche illégale est en effet l’une des principales raisons pouvant expliquer la disparition progressive du marsouin du Pacifique.
Présents pour la signature, les deux hommes n’ont pas manqué de souligner un accord historique. Il ne reste plus qu’à espérer que les actes suivent les promesses…
A lire aussi >> Une pétition demande à ce que la girafe soit officiellement une espèce menacée