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Mondial de handball : Vincent Gérard est sorti de l’ombre de Thierry Omeyer

Vincent Gérard

L’équipe de France de handball a été sacrée championne du monde pour la sixième fois. Les experts ont battu en finale la Norvège (33-26) ce dimanche à Bercy. Vincent Gérard a été déterminant dans les cages.

Seize ans auparavant, à Bercy, l’équipe de France était sacrée championne du monde en venant à bout de la Suède (28-25 ap). Seize ans auparavant, cette image du gardien français Bruno Martini stoppant un jet de 7 mètres suédois dans les ultimes instants de la finale avait marqué les esprits.

Seize ans plus tard, encore à Bercy, les « experts » ont répondu aux « costauds » en battant la Norvège, au terme d’une seconde période parfaitement maîtrisée. Seize ans plus tard, le gardien Vincent Gérard a répondu à son aîné Bruno Martini. De Gérard, on retiendra cette succession de parades magnifiques dans les dix dernières minutes de la finale, face à des joueurs scandinaves impuissants.

Vincent Gérard

Le gardien français Vincent Gérard, au duel avec le Norvégien Gullerud. Crédits : lequipe.fr

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Vincent Gérard a éclipsé Thierry Omeyer

Ces arrêts spectaculaires du gardien montpelliérain n’ont pourtant pas été décisifs. Disons qu’ils ont fini d’écoeurer les Norvégiens, qui étaient menés de six buts à ce moment-là. Avant cela, « les experts » n’étaient pas très bien rentrés dans cette finale.

La Norvège a en effet mené au score pendant une grande partie de la première période. L’arrière droit Tonnesen pilonnait la cage du gardien Thierry Omeyer. Alors le coach Didier Dinart a décidé de faire entrer Gérard. Bien lui en a pris.

Alors que la France commençait doucement à rattraper son retard (15-16), le natif de Woippy en Lorraine a sorti l’arrêt qu’il fallait face à Sagosen. Ce qui a permis dans la foulée à Kentin Mahé d’égaliser (16-16). Et à ses coéquipiers de finalement mener à la mi-temps 18-17.

11 arrêts dans cette finale

Didier Dinart a alors compris qu’il fallait laisser Gérard dans les cages pour la seconde période. Quitte à laisser le quadruple champion du monde et double champion olympique Thierry Omeyer sur le banc. En tout, Gérard a sorti 11 arrêts sur les 27 tirs qu’il a subis (40% d’arrêts). Avec un gardien aussi impérial, les coéquipiers de Nikola Karabatic n’avaient plus qu’à laisser leur talent s’épanouir.

Le 12 janvier dernier, Radio VL avait nommé Vincent Gérard « n°1 bis » dans la hiérarchie des gardiens, après son match fabuleux face au Brésil en phase de poules. Mais ce dimanche, le gardien de 30 ans a montré qu’il était désormais le présent et l’avenir dans les buts de l’équipe de France.

 

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