Le directeur général du constructeur automobile indien Tata Motors, Karl Slym, est décédé, à l’âge de 51 ans, dimanche 26 janvier dernier. Retrouvé sur un balcon du 4ème, il aurait chuté du 22ème étage de l’hôtel Shangri-La à Bangkok où il séjournait. Si la thèse du suicide qui est actuellement avancée est la plus plausible, certains pensent qu’il s’agirait plutôt d’un complot contre celui qui créa la voiture à air.
Le lendemain de la mort de Karl Skym, une lettre a été retrouvée dans sa chambre d’hôtel. D’après la police thaïlandaise, il s’agirait d’une lettre de suicide. « Initialement, nous ne pouvions que présumer qu’il s’est suicidé », a déclaré le lieutenant-colonel de la police Somyot Boonnakaew. « La fenêtre était petite et il a fallu qu’il fasse un effort pour passer à travers » a-t-il précisé. La lettre de suicide pourrait donc confirmer (ou infirmer) cette théorie. Pour l’heure, elle a été envoyée dans un laboratoire afin de l’analyser et de vérifier s’il s’agit bien de l’écriture de Karl Slym.
Mais pour certains défenseurs de la thèse du complot, comme le site reseauinternational.net, la mort de Karl Slym ne peut pas être une coïncidence. En effet, Tata Motors est sur le point de faire découvrir au monde ce qui pourrait être l’invention la plus novatrice de la décennie (si ce n’est du siècle !) : le moteur à air compressé. Supposée circuler dans les rues indiennes courant 2014, la première voiture à air est une véritable révolution. Excessivement peu chère (à l’achat comme à l’entretien), elle est légère, plus autonome que les actuelles voitures électriques, et surtout, elle ne pollue absolument pas. Bref, la voiture à air de Tata Motors semble presque trop belle pour être vraie.
Mais alors qu’elle est sur le point d’entrer sur le marché, il apparaît évidemment que cette nouvelle automobile représente une immense menace pour les autres constructeurs automobiles, mais aussi – et surtout – pour les compagnies pétrolières. Car c’est bien tout un système économique et financier que cette voiture pourrait remettre en cause. Alors quoi de mieux que l’assassinat déguisé du directeur général de Tata Motors pour empêcher l’effondrement du secteur pétrolier ?
Elisa Gorins