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Nintendo Paris 2018 : nos impressions sur Super Smash Bros., Pokémon et Super Mario Party

Après un E3 sans surprises, monopolisé par sa célèbre franchise de combat, Nintendo mise beaucoup sur deux autres jeux à l’aura moindre, mais tout aussi importants pour clore l’année. Que valent-ils alors ? VL a pu (en partie) les tester.

 Super Smash Bros. Ultimate

C’est probablement le jeu qui suscite le plus de convoitises chez les possesseurs ou non de Switch. Qui n’a en effet jamais rêver de voir réunie la totalité des personnages apparus dans la série (65 au compteur) ? Cet opus aux airs de « Best-Of » a sur le papier tous les arguments pour séduire, même si la crainte d’un simple portage amélioré subsistait chez les joueurs de l’épisode Wii U.

Manettes en main, la démo nous offre alors le choix parmi une trentaine de personnages, dont les deux nouveaux : l’Inkling de Splatoon et Ridley de la série Metroid. Le design du second est particulièrement bluffant, son réalisme ayant tendance à dénoter avec le reste du roster. Une fois le stage où se déroulera la rixe sélectionné, puis quelques coups échangés, impossible de ne pas souligner ce qui saute instantanément aux yeux : jamais les combats n’ont été aussi pêchus. D’une fluidité impériale, les actions s’enchaînent en effet sans la moindre latence, donnant à l’ensemble une sensation de vitesse galvanisante. Les personnages lourds, Ridley en tête, ne sont pas en reste, et impressionnent par leur vélocité. On sent par ailleurs que quelques ajustements ont été opérés afin d’équilibrer les combats, mais nul doute que les joueurs les plus aguerris trouveront les failles pour décrocher la victoire.

Outre de nouveaux trophées aide, un stage inédit inspiré de Zelda : Breath of the Wild vient rejoindre le nombre déjà conséquent d’aires de combat. Malheureusement, celui-ci est particulièrement étroit et la Tour du prélude qui y figure au centre empêche les déplacements aériens, malgré qu’elle soit destructible. Qui plus est, la lisibilité, alors que nous n’étions que deux, est quelque peu entachée, d’autant plus quand plusieurs objets sont présents à l’écran. Difficile alors d’imaginer le rendu à huit. Splatoon 2 a également droit à son stage, beaucoup plus convaincant : tout en vertical, celui-ci est composé de multiples pentes, idéales pour les Inklings et leur rouleau de peinture.

A la fin de la démo, on se dit toutefois que Nintendo tient là LE jeu de cette année pour la Switch, tout en espérant qu’il en garde encore sous la manche.  Réponse le 7 décembre.

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Pokémon Let’s Go

Kanto. La simple évocation de ce nom fait ressurgir chez nombre de gens des souvenirs impérissables, mêlant chasse aux Pokémons et premiers combats. Pokémon Let’s Go va ainsi jouer sur la fibre nostalgique, en proposant aux joueurs de parcourir à nouveau la région de Kanto, des versions Rouge, Bleu et Jaune, avec des graphismes revisités en 3D. Sorte de Pokémon Go amélioré, le jeu permettant d’ailleurs de transférer les Pokémon capturés du jeu mobile vers la Switch, ce dernier s’annonce avant tout destiné au grand public, accentuant son gameplay sur l’aspect capture.

Ainsi, la démo commencée, et après avoir tenté en vain d’adapter notre vue à un effet d’aliasing très prononcé, nous nous sommes retrouvés à déambuler dans les hautes herbes, à la recherche d’un Coconfort docile. La nouvelle manette Poké Ball Plus en main, qui se substitue à un Joy-Con en intégrant également un joystick, il ne reste plus qu’à mimer le lancer, en respectant un certain timing représenté par des cercles en mouvement qui se concentrent sur le Pokémon. Selon le type de créatures et leur mobilité, il faudra alors adapter son geste, la Poké Ball Plus étant en effet dotée de la reconnaissance de mouvements. Si l’ergonomie de la manette pourra sembler handicapante sur des sessions de jeu moyennes, notamment en raison de sa taille, la détection des mouvements paraît en revanche très précise, ce qui est un bon point pour ce type d’expérience.

Les combats contre d’autres dresseurs sont également de la partie et reprennent le principe du tour par tour, chaque victoire donnant lieu à des gains de Poké Balls afin de ne jamais être à sec. Ces récompenses illustrent bien là l’éloignement qu’opère le jeu avec les épisodes canoniques, les combats étant vite bouclés et relégués au second plan pour privilégier la chasse aux Pokémons. En une dizaine de minutes, la sensation d’avoir déjà fait le tour du concept est présente, mais attendons encore de voir ce que le jeu peut proposer à plus long terme, la démo s’étant arrêtée au moment d’affronter Pierre, le champion de l’arène d’Argenta. Quid en effet de l’histoire, des quêtes ou du mode coopération ?  Il faudra encore patienter jusqu’au 16 novembre pour avoir toutes les réponses, date de sortie commune pour les deux versions du jeu Pikachu et Evoli.

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Super Mario Party

Portables éteints et présentation en huis-clos, Super Mario Party n’était pas jouable lors de sa présentation. La série, qui a connu ses lettres de noblesse sur GameCube, n’a depuis jamais su retrouver son éclat, et ce malgré plusieurs tentatives de renouvellement. C’est donc sans grandes attentes que l’on a assisté à une première démonstration du mode inédit à deux contre deux.

Dans ce mode, les lancers de dés de chacun des deux joueurs s’additionnent et déterminent leur nombre de pas : si Mario obtient le 3 et Luigi le 5, tous deux pourront ainsi faire 8 pas dans les directions de leur choix. L’une des autres nouveautés est la spécificité des dés, chaque personnage possédant en effet le sien. Ainsi, le dé spécial de Bowser lui permet d’obtenir 10 points de mouvements ou bien 0, choix risqué mais qui peut être déterminant si le joueur est en difficulté. Il sera toutefois possible d’utiliser un dé classique pour l’ensemble des personnages, afin de jouer de façon plus traditionnelle.

Qui dit Mario Party dit mini-jeux, et Nintendo semble avoir une fois de plus redoublé de créativité. Le premier aperçu demandait ainsi aux équipes de reconstituer le visage de Mario sur un plateau, en manipulant un curseur qui lâchait des éléments du visage après un décompte. L’un des joueurs était alors chargé de bouger le curseur de haut en bas, tandis que le second le manipulait de droite à gauche, l’épreuve mettant l’accent sur le travail d’équipe. Le second mini-jeu consistait quant à lui à mouliner dans le vide, grâce à la détection de mouvements du Joy-Con, afin de piler de la glace sur un plateau mouvant et de tenter de créer une montagne plus grosse que celle de l’équipe adverse.

Au total, plus de 80 mini-jeux seront ainsi au rendez-vous, dont certains utiliseront pleinement les fonctionnalités de la console. D’ailleurs, un mode spécial, baptisé Toad’s Rec Room, permettra de combiner deux écrans de Switch afin d’accéder à d’autres mini-jeux, le seul présenté utilisant la position des deux consoles pour assembler des images de bananes avant de tracer un trait pour valider la combinaison, et ce dans un temps limité. Inattendue et étonnamment précise dans son exécution, cette fonctionnalité permettra sans doute de diversifier encore le gameplay, en offrant de nouvelles possibilités.

Prévu pour le 5 octobre prochain, on attend de voir si le contenu du jeu sera à la hauteur, même si les rires dans la salle de présentation ne trompent pas : Super Mario Party pourrait créer la surprise là où ne l’attendait pas.

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Étudiant en science politique, explore l'Art et joue le dimanche à ses heures perdues.
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