La Nuit Blanche, une Nuit de Fête seulement fantasmée ?
Qui est-ce ? La biographie : Marie Maertens et Yann Perreau, journalistes et critiques d’art
Journaliste et Historienne de l’art de formation, Marie Maertens est spécialisée dans l’art contemporain et le marché de l’art. Collaboratrice aux revues Connaissance des Arts, L’Officiel Art et la revue 02, elle est également rédactrice en chef du hors-série Technikart dédié à l’art contemporain. Elle écrit aussi dans Artpress et Blast.
Marie Maertens, journaliste et critique d’art
Marie Maertens est par ailleurs commissaire d’exposition. Elle a supervisé l’organisation de « WANI » à la Fondation Ricard ou « Desdémone », à l’Institut du Monde arabe. Ecrivain, Marie Maertens est également l’auteur de 100 artistes de Street Art aux Éditions de la Martinière en 2011 ou, plus récemment en septembre 2015, Collectionner l’art vidéo et digital aux éditions Les Presses du Réel, une analyse sur l’évolution de l’art vidéo en tant que pratique artistique écrit en collaboration avec Carlos Cardenas et Vincent Justin.
Yann Perreau est écrivain, journaliste et critique d’art. Après avoir contribué à Libération, Art Press, Beaux-arts magazine et les Inrockuptibles, il a publié une série de portraits de Londoniens intitulés Londres en mouvement aux éditions Autrement en 2005.
Attaché culturel adjoint au Consulat général de France à Los Angeles jusqu’en 2010, Yann Perreau a participé au lancement de Glow en 2008 à Santa Monica, une manifestation bisanuelle calqué sur la Nuit Blanche. Il était aussi le propriétaire d’une galerie d’art à Los Angeles, Here is Elsewhere.
L’émission des As
« [La nuit blanche] est un événement grand public qui a pour vocation d’attirer les gens qui ne sont pas que dans l’art contemporain. C’est le but. Et je pense que c’est une réussite« , Marie Maertens.
Créée en 2002 par Bertrand Delanoë, la Nuit Blanche est l’un des événements culturels parisiens des plus attendus. Véritable succès, celle-ci fut adoptée aux quatre coins du monde. Pourtant, l’événement semblerait s’essouffler. Des activités limitées, un parcours jugé trop long, la 13ème édition de la Nuit Blanche ne serait-elle plus que le reflet d’elle-même ?
Si la Nuit Blanche conserve une part de son identité originelle par l’organisation de nombreuses manifestations sur les grandes places parisiennes, cette dernière aurait partiellement évolué. « On arrive à des choses plus ténues (…). C’est comme si tout le monde faisait sa petite Nuit Blanche (…). Ce sont des choses très subtiles. C’est peut être ça l’évolution qu’il y a eue en quelques années« , Marie Maertens.
Si l’image de la Nuit Blanche resterait profondément attachée à l’idée d’une fracture entre l’art contemporain et le grand public, Yann Perreau en doute. « C’est un des rares moments où l’art est un peu moins élitiste. Et l’un des moments où l’art et la ville se rejoignent« . Garder un regard sceptique sur le choix des oeuvres exposées, errer sur les lieux dédiés ou rester chez soi, la Nuit Blanche conserve cependant l’art « de relier une dimension très populaire (…) et un grand public » selon Yann Perreau.
Une émission animée par : Riyad Cairat avec pour chroniqueurs : Marie-Adélaïde Bouyssou, Cédric Fuentes, Antoine Dubreil et Marguerite de Rodellec.
Aller plus loin :
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Retrouvez ses écrits : 100 artistes de Street Art et Collectionner l’art vidéo et digital
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Retrouvez ses écrits : Londres en mouvement et California Dreaming
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