Oculus VR a été condamné à payer 500 millions de dollars à ZeniMax Media, entreprise de développement, d’édition et de distribution de jeux vidéo. Le géant de la réalité virtuelle a toutefois évité le pire. Il a été innocenté sur la question du vol de secrets industriels.
L’affaire remonte à plusieurs années. En 2013, John Carmack, le co-fondateur d’id Software, une filiale de ZeniMax, quitte le groupe pour rejoindre Oculus VR. Peu de temps après que Facebook ait racheté le groupe Oculus VR pour 2 milliards de dollars, ZeniMax dépose une plainte à l’encontre de l’entreprise américaine. Elle accuse John Carmack d’avoir aidé à créer le casque de réalité virtuelle Oculus Rift avec des données qu’il aurait récupérées en interne. L’entreprise réclame alors 4 milliards de dollars de dédommagement.
Oculus VR condamné pour violations de copyright et rupture de contrat
Si les juges n’ont pas trouvé d’éléments de culpabilité pour Facebook lui-même, ils ont en revanche retenu plusieurs chefs d’inculpation contre Oculus VR. La firme a été condamnée à verser 500 millions de dollars, dont 200 millions sur la question de la clause de confidentialité.
Facebook annonce toutefois un bénéfice net de 10 milliards de dollars
L’affaire ne semble pas avoir impacté le géant américain Facebook. Lors de la présentation des résultats de Facebook, le groupe a minimisé l’impact de cette condamnation. La directrice des opérations du groupe a annoncé terminer l’année 2016 avec un bénéfice net de 10 milliards de dollars. Sans condamnation pour vol de secrets industriels, les sanctions sont donc minimes pour la firme américaine.