Dix pour cent saison 2 est sans aucun doute la série la plus attendue en France cette année et vous ne serez pas déçu : c’est une totale réussite !!
C’est quoi Dix pour cent saison 2 ? Soulagement chez ASK! L’agence a enfin trouvé un repreneur en la personne d’Hicham Janowski, jeune patron millionnaire qu’Andréa a convaincu d’investir dans ce métier auquel il ne connaît rien. Mais le soulagement est de courte durée. Car derrière la success-story, il y a un homme impulsif et imprévisible, qui va bousculer l’équilibre précaire que la petite famille ASK avait fini par trouver. Alors que Mathias se débat en pleine tempête conjugale et que Gabriel vit un amour dévorant pour Sofia, c’est la fougueuse Andréa qui se retrouve en première ligne pour faire face aux lubies du nouveau patron…
Avant de rentrer dans le détail, disons le tout de suite. Dix pour cent est une grande série et cette saison 2 le confirme. Une fois ces quelques mots posés, venons en au détail.
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Une reprise de saison poussive …
La formule de la série Dix pour cent est depuis le début un work place drama comme disent les Américains. En gros, une série sur un lieu de travail (LA Law ou Hill Street Blues). En gros ce qui importe ici, c’est la vie des agents et la venue dans chaque épisode de personnalités invitées de la série. Ce premier épisode est drôle dans la comédie (même s’il est relativement classique) mais il échoue à reprendre le concept de la série car c’est plus une comédie romantique dont les agents seraient les guests. Or la force de la série c’est justement qu’elle fonctionne à merveille sans ces invités. En ça il y a un vrai problème d’équilibre dans ce premier épisode qui constituerait plus un premier épisode de série que d’une saison 2 où l’on n’a pas besoin de réexpliquer les choses.
On pouvait craindre avec le concept de la série une surexposition des guests, c’est ce qui arrive dans ce premier épisode. On veut voir les agents, ce sont eux nos héros.
Pour faire une comparaison avec les séries judiciaires, ce premier épisode ressemble à ce qu’étaient les séries judiciaires avant l’arrivée d’une série comme LA Law : seule la personne à innocenter dans l’épisode comptait, les avocats importaient moins.
Si Dix pour cent avait poursuivi sur cette route, nous aurions eu très peur pour la série. C’était sans compter sur le talent des auteurs.
…mais une maestria retrouvée dès l’épisode 2
Dès le second épisode et jusqu’à la fin, Dix pour cent saison 2 reprend non seulement de sa superbe mais nous prouve que c’est une série brillante. L’équilibre est parfait entre « le guest de l’épisode » et la vie des agents, le point qui nous intéresse vraiment. Les intrigues qui courent sur la saison sont brillamment écrite et réparties au fil des épisodes. Il arrive beaucoup de choses à nos agents en peu d’épisodes et, malgré tout, on ne ressent jamais de « trop plein« .
Il serait très dur de résumer tout ce qui fonctionne dans ces épisodes tant il y en a. Dix pour cent saison 2 nous offre une avalanche d’émotions en tout genre : la comédie, l’amour sous bien des aspects, la sensualité, la douceur, la tristesse même,… La série nous emporte dans un grand huit émotionnel qui ne nous lâche jamais.
Les points forts de Dix pour cent saison 2
1) Nos 4 agents nous offrent une partition parfaite et chacun traverse à sa manière une crise profonde qui l’affecte et l’oblige à fendre l’armure. Mention spéciale à Thibault de Montalembert remarquable et bouleversant à mesure que son armure se fissure pour aboutir à une scène remarquable dans l’épisode 6. Et que de beaux moments entre Andréa et Colette en épisode 6 toujours, deux comédiennes au diapason.
2) De vrais beaux moments avec les guests. Les auteurs de la série nous offrent des moments forts, brillant en terme d’écriture comme le face à face entre Andréa et Fabrice Luchini sur le balcon de ce dernier, ou un Guy Marchand absolument bouleversant dans l’épisode 5 avec une superbe réflexion sur comment faire continuer sa passion pour le métier d’acteur quand on avance en âge.
3) Parler de seconds rôles pour les assistants seraient définitivement réducteurs car ils sont tous très justes dans ce qu’ils délivrent et ne sont en aucun secondaires. Mais comment ne pas mentionner la trajectoire dans la série de Stéfi Celma. Si Sophia Leprince grandit dans la série et chercher à percer comme comédienne, Stéfi Celma irradie de sa présence chaque instant, chaque plan et grandit en même temps que son personnage avance. C’est l’une des belles révélations et confirmations de cette saison.
Enfin, si on a souligné les petits soucis rencontrés sur l’épisode 1, l’épisode 6 est juste parfait dans sa construction d’un dernier épisode de saison. Des intrigues se terminent et d’autres se lancent en vue d’une saison 3, nos agents y sont plus que jamais sur la brèche et les derniers instants de la saison nous laissent sur un nouvel horizon pour la série.
Quelle belle saison 2 !! Qu’il est agréable de voir une belle série populaire intelligente dirigée avec brio par une auteure comme Fanny Herrero qui ne cesse de nous surprendre. Dix pour cent saison 2 évite la « malédiction de la saison 2 » qui a pu perdre bien des séries (Chefs ou Les revenants pour ne citer que la France).
Dix pour cent est une grande série qui nous touche, nous émeut, nous fait rire. Une série qui nous fait aimer sincèrement ses personnages, qu’ils soient bons ou « moins bons » (excellent Assaad Bouab aperçu dernièrement dans Kaboul Kitchen).
Dix pour cent saison 2 dès le 19 avril sur France 2