Lancée le 11 juin, la plateforme Max nous réserve de belles surprises comme de pouvoir voir et revoir Les Goonies (qui fête ses 40 ans en 2025).
Astoria est une modeste et paisible cité portuaire de la Côte Ouest. Trop paisible au gré de ses jeunes habitants… « Il ne se passe jamais rien ici », soupira un jour l’un d’eux, mélancolique. Mickey Walsh, treize ans, venait de prononcer une de ces phrases fatidiques qui annoncent parfois les aventures les plus étranges, les plus folles et les plus amusantes.
Les Goonies : le film culte de toute une génération
Sortie en 1985, Les Goonies est un grand film d’aventure signé Richard Donner (et produit par Steven Spielberg) qui marqua toute une génération (et l’inspira, le film ayant clairement servi de base pour Stranger Things). Pour la première fois, les enfants et les ados eurent l’impression que, en dehors de l’animation, on pouvait penser à eux comme spectateur d’un film d’aventure (que les adultes n’auraient pas renié).
Lancée dans une folle chasse au trésor (qui n’a pas joué à ça étant gamin ?), nos aventuriers ont dû affronter de nombreux pièges dans une ambiance sombre à souhait, emmenés par la partition de Dave Grusin et les tubes des années 80, comme ceux de Cyndi Lauper. Le film nous a aussi permis de découvrir des comédiens de renom aujourd’hui comme Josh Brolin (Thanos) ou Sean Austin. On y retrouve aussi l’excellent Ke Huy Quan qui joua l’année précédente Demi-Lune dans Indiana Jones et le temple maudit.
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Quarante ans après sa sortie, Les Goonies est encore un film culte. Mais pourquoi cet attachement à ce film ? Pourquoi tout le monde attend encore une réunion du cast pour un 2ème volet (qui n’arrivera sans doute jamais) ?
Le goût de l’aventure
Les Goonies est à n’en pas douter le film préféré des enfants qui ont grandi dans les années 80, et un des films les plus funs. Reprenant le postulat de la chasse au trésor à laquelle on a tous joué, le film plonge ses héros dans une aventure dingue, aux multiples rebondissements et qui ne recule jamais devant une certaine noirceur sous prétexte que le public serait jeune. Squelette en décomposition, pièges mortelles, méchants vraiment méchants aux trousses, c’est un pur et vrai film d’aventure. Une sorte d’Indiana Jones pour enfants. Et ça marche car tout est calculé avec précision et intelligence. De l’orage et la musique inquiétante quand les enfants trouvent la carte dans le grenier, au passage secret dans le restaurant des Fratelli jusqu’à la grotte gigantesque où se trouve le bateau de Willy Le Borgne, tout a été pensé pour que le public en prenne pleins les yeux.
La force du film réside aussi dans ses personnages, il y en a pour tous les goûts, chacun pouvant se retrouver au gré des affinités dans l’un ou l’autre. Mais c’est sans doute le binôme « Choco » et Sinok qui marqua durablement les fans du film. Ce dernier, « monstre » caché par les Fratelli dans leur cave en raison d’une déformation du visage, se révèle un ami et un allié précieux pour la bande d’ami. John Matuszak (Sinok) a su le rendre totalement attachant. Le comédien ne profitera guère du succès planétaire du film puisqu’il décède 4 ans plus tard d’une overdose. Mais tout le monde se souvient de sa très belle amitié qui va bien au delà des apparences.
Les Goonies appartient à ces films que l’on peut voir et revoir régulièrement, jamais il ne prend une ride et jamais le plaisir ne cesse d’être au rendez-vous. Et on ne sait pas si finalement on a envie de voir une suite, sans le charme de leur jeunesse, sans le charme des années 80 qui savaient produire des films funs et avec le risque d’être déçu par une proposition qui serait forcément différente.
