Robert Louis-Dreyfus, l’ancien actionnaire majoritaire de l’Olympique de Marseille, décédé en 2009, et Waldemar Kita, le président du Football Club de Nantes, ont vu leur nom cité dans l’affaire des Panama Papers.
Le scandale des Panama Papers n’en finit pas d’éclabousser le monde du football. Après Gianni Infantino (nouveau président de la FIFA), Michel Platini, Lionel Messi et le Dmitri Rybolovlev (président de l’AS Monaco), deux autres noms ont été cités ce jeudi : Robert Louis-Dreyfus et Waldemar Kita.
Le premier, ancien actionnaire majoritaire de l’Olympique de Marseille, aurait été coactionnaire, avec certains de ses proches, de deux entités domiciliées aux îles Vierges britanniques (paradis fiscal). Il s’agit de United in Sports Parallel GP Limited, créée le 6 novembre 2007, et UIS RLD 2 Limited, créée un mois avant sa mort, le 12 juin 2009. Les deux sociétés ont été dissoutes en 2013.
Ivo Hungerbühler, l’avocat de Margarita Louis-Dreyfus (veuve de Robert Louis-Dreyfus et actuelle présidente de l’OM), a été désigné directeur d’UIS RLD 2 Limited en septembre 2013. Martin Foster, l’exécuteur testamentaire de l’ancien actionnaire majoritaire de l’OM, en était devenu l’actionnaire.
Waldemar Kita également cité
Selon le quotidien belge Le Soir, le président du FC Nantes aurait fait appel à la société de services luxembourgeoise Navilux S.A pour créer une société offshore aux îles Vierges britanniques. Cela lui aurait permis de dissimuler son « K Grace », un yacht de 25 mètres acheté en 2007 et qui mouille à Antibes.
*Image en une : purepeople.com