Tous les amoureux de Paris vont être déçus. A la suite de son premier Conseil de Paris, Anne Hidalgo a donné une nouvelle feuille de direction à ses adjoints : enlever les cadenas qui ont envahi les ponts de la capitale parisienne.
Triste nouvelle pour les cadenas d’amour du Pont des Arts… La nouvelle mairie de Paris souhaite retirer les cadenas accrochés sur ce dernier et sur le Pont de l’Archevêché. Dernièrement, les preuves romantiques se sont multipliées sur les ponts de Paris, et celles-ci semblent aujourd’hui une source de danger. En effet, le grillage s’écroule sous le poids des cadenas, et cet été, deux parapets ont dû être enlevés. Ces petits objets métalliques menacent la structure. C’est pourquoi, à terme, la passerelle pourrait s’effondrer.
Ainsi, la mairie de Parie semble vouloir faire preuve de vigilance : si un parapet tombe sur une des péniches, un drame pourrait arriver. Bien que la voierie passe et enlève régulièrement des cadenas, ces derniers pèsent trop lourd pour les fondations.
Une histoire d’amour métallique
Apparue en 2008 sur le Pont des Arts, et étendue aux passerelles Léopold-Sédar-Senghor et Simone-de-Beauvoir et au Pont de l’Archevêché, l’origine de cette pratique est assez floue. Ces cadenas comportent souvent des inscriptions marquées au feutre indélébile ou gravées : elles mentionnent le nom des deux amoureux, la date à laquelle le cadenas a été accroché, voire un petit message.
Certains ont évalué le poids de cet amour à 93 tonnes. En effet, on estime à 700 000 le nombre de cadenas accrochés sur les structures parisiennes.
Bien que l’accumulation des cadenas est inquiétante pour la pérennité des ponts, ces petites preuves d’amours, ne sont-elles pas l’un des charmes de Paris ? Ce qui est sûr, c’est que ce sont les « anti-cadenas de l’amour » qui seront contents, au détriment des amoureux qui trouveront de toute façon d’autres moyens d’exprimer leur romantisme.