L’année 2020 est considérée par beaucoup comme la pire année de l’humanité. Mais on vous explique pourquoi il faut relativiser
Depuis plus de huit mois nos vies sont en suspens à cause de l’épidémie de coronavirus. Il impossible d’organiser quoi que ce soit, les mariages, anniversaires ou encore simple réunion d’amis s’annulent à tour de bras. De plus, la crise économique dans laquelle nous sommes et dans laquelle nous allons rester un bon moment n’arrange pas les choses. De quoi donner des sueurs à plusieurs qui n’arrivent pas à voir le bout du tunnel. Mais il faut se rassurer et relativiser car l‘année 2020 et loin d’être la pire.
C’est l’année 536 qui a été considérée par des historiens comme « la pire année de l’humanité« . Une équipe de scientifiques, menée par Michaell McCormick, a constaté que l’année 536 « marque le début d’une des pires périodes de l’Histoire pour être en vie, sinon la pire année ».
Un volcan faiseur de troubles
Lors de cette année, la Terre a subi des phénomènes météorologiques extrêmes. Cette année-là, l’hémisphère Nord (l’Europe, Le Moyen-Orient et une partie de l’Asie) est touché par un mystérieux brouillard. Pendant 18 mois, ces régions sont touchées par la pénombre et des chutes de températures sont ressenties. Les températures de l’été ont chuté de 2,5° degré. Le climat a alors engendré de nombreux évènements. Les fermiers ont vu leurs champs « mourir » ce qui a entraîné une des plus grandes famines de l’histoire.
L’équipe de Michael McCormick a ainsi conclu, après avoir analysé les glaces d’un glacier suisse, que le brouillard provenait d’un volcan cataclysmique en Islande. Il aurait donc déversé ses cendres au début de l’année 536. De plus, deux autres éruptions auraient suivi en 540 et 547.