
Élise Lucet a créé la polémique en proposant des tests anti-drogue aux députés à l’Assemblée nationale pour Envoyé Spécial ce jeudi.
Élise Lucet a encore frappé. Cette fois, c’est à l’Assemblée nationale qu’elle a mené une séquence choc pour Envoyé Spécial diffusé sur France 2. L’objectif ? Tester des députés pour détecter d’éventuelles traces de drogues. Une démarche qui a fait grincer des dents, notamment celles de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée.
Un test en pleine Assemblée
Tout part d’une idée lancée par Éric Piolle, maire de Grenoble. Il proposait de tester élus et ministres pour voir si le problème des stupéfiants touche aussi les décideurs. Élise Lucet s’en est inspirée. Mardi 11 février, elle s’est rendue à l’Assemblée, tests salivaires en main. « Il suffit d’humidifier cette languette avec la salive et 10 minutes après, on a le résultat », explique-t-elle face caméra.
Des députés ont joué le jeu. Parmi eux, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, ou encore Ayda Hadizadeh, députée du Val-d’Oise. Cette dernière a même ironisé sur X : « Élise Lucet vient de me faire un test antistup à l’Assemblée. Et vous votre journée ? »
Une initiative qui divise
Mais cette scène a provoqué une onde de choc. Yaël Braun-Pivet a rapidement réagi : « L’Assemblée nationale n’est pas un théâtre où l’on organise des mises en scène. » Selon elle, un tel test, filmé, peut jeter le doute sur ceux qui refusent de s’y soumettre.
L’Assemblée nationale n’est pas un théâtre où l’on organise des mises en scène. J’ai tenu à rappeler fermement à Elise Lucet les règles qui s’appliquent aux journalistes accrédités à l’Assemblée nationale. #DirectAN pic.twitter.com/uKk2S6Uvmk
— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) February 12, 2025
D’autres élus partagent cette indignation. Naïma Moutchou, vice-présidente de l’Assemblée, dénonce une « humiliation pour notre institution ».
Élise Lucet, fidèle à son style incisif, s’attire une nouvelle fois les foudres du pouvoir. Provocation ou journalisme percutant ? Le débat est lancé.