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PSA : la chine mange le lion

L’entreprise automobile Peugeot Citroën a validé ce mardi l’entrée dans son capital du chinois Dongfeng à hauteur de 14%.

Comme prévu, le groupe automobile PSA va se refaire une fraicheur financière grâce au nouveau capital amené par le chinois Dongfeng. Le conseil de surveillance de Peugeot Citroën a en effet validé mardi l’arrivée dans son capital capital du constructeur automobile chinois : il doit apporter 800 millions d’euros et ainsi contrôler 14% du capital du constructeur français. PSA divisé en trois actionnaire 

Dongfeng n’est pas le seul à se partager le gigantesque capital de Peugeot Citroën : l’Etat français participe également en apportant également 800 millions d’euros, ce qui lui permet de détenir 14% du capital de PSA. Conséquence de ces grands changements : la famille Peugeot, l’actionnaire historique et majoritaire, verra de son côté sa participation réduite de 25,4% actuellement à 14% également.

PSA va donc disposer de trois actionnaires principaux, avec néanmoins une question qui se pose : qui va occuper la présidence du conseil de surveillance ? L’entreprise refuse de communiquer sur cette information pour l’instant.

Les défis de PSA en 2014 

Le groupe automobile doit changer de patron fin mars, date à laquelle Carlos Tavares doit devenir président du directoire en remplaçant ainsi Philippe Varin.

Le premier constructeur automobile français a souffert en 2012 d’une perte nette historique de 5 milliards d’euros et a brûlé cette même année trois milliards d’euros de liquidités.

Alexandre Legrix

 

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