Le bal de Crépol, un petit village dans la Drôme, s’est fini tragiquement dans la nuit de samedi à dimanche. Un jeune homme, prénommé Thomas a perdu la vie, à l’âge de 16 ans. Les forces de l’ordre recherchent activement les auteurs.
Samedi 18 novembre, le petit village de Crépol (Drôme), accueillait un bal à la salle des fêtes. Les participants étaient loin d’imaginer que le pire allait se produire. Dans la nuit, Thomas, un adolescent de 16 ans est victime d’une attaque au couteau. Il ne survit pas. La gendarmerie nationale écarte la piste d’une rixe et tente de comprendre le déroulé exact de la soirée.
Les faits
C’est dans la nuit de samedi à dimanche que les faits se sont produits. La scène est survenue vers 2h du matin, lors du bal d’hiver du comité d’animation de Crépol. Alors que l’accès à la salle des fêtes n’était que sur inscription, un groupe d’une dizaine d’individus non-inscrits s’est présenté. Ils ne figuraient pas parmi les 400 invités attendu. 4 vigiles étaient à l’entrée de la salle, l’un d’eux les refoule. Il se fait blesser par une arme blanche. La soirée tourne rapidement à l’horreur. Des participants aident les vigiles et la bagarre se poursuit à l’intérieur. 17 personnes entre 16 et 65 ans sont blessées. Deux personnes le sont grièvement et Thomas, 16 ans, y perd la vie.
L’enquête
Dans un communiqué publié lundi soir, Laurent de Caigny, le procureur de la République de Valence apporte des réponses. « Les enquêteurs progressent très vite » souligne-t-il, « laissant espérer une évolution opérationnelle rapide de l’enquête ». Plusieurs dizaines d’auditions sont réalisées.
Les agresseurs ne semblent pas tous être issu du quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère. « Il est faux d’affirmer que le groupe hostile serait composé d’individus tous originaires de la même ville et du même quartier » écrit le procureur qui estime qu’il n’y a pas de « logique de territoire ».
Pour la gendarmerie, il ne s’agit pas d’une rixe. Sur franceinfo, Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale énonce une « bagarre d’une violence assez inouïe pour un village de 500 habitants » tout en rejetant le terme de « rixe ». « Une rixe, ce sont deux groupes de jeunes qui ont décidé de prendre rendez-vous et de s’affronter, ici, on n’est pas dans cette configuration-là », explique-t-elle. Elle invite également les auteurs à se dénoncer au plus vite.
Une marche blanche aura lieu ce mercredi à 13h30 dans la ville voisine de Romans-sur-Isère, pour rendre hommage au jeune Thomas, décédé à l’âge de 16 ans.